Vous aimez la randonnée, mais vous n’aimez pas manger des barres de céréales ou des sandwichs froids à chaque repas ? Vous rêvez de vous régaler avec des plats chauds et savoureux, sans pour autant vous encombrer de matériel lourd et encombrant ? Alors cet article est fait pour vous ! Nous allons vous donner quelques astuces pour cuisiner avec un réchaud ou un feu de camp en pleine nature, et ainsi profiter pleinement de votre prochaine randonnée.
Choisissez le bon matériel de cuisson
La première étape pour cuisiner en randonnée est de choisir le bon matériel de cuisson. Il existe différents types de réchauds et de feux de camp, qui présentent chacun des avantages et des inconvénients selon la situation.
Les réchauds
Les réchauds sont des appareils qui permettent de produire une flamme à partir d’un combustible (gaz, alcool, bois, etc.). Ils sont généralement compacts, légers et faciles à utiliser. Ils sont idéaux pour faire bouillir de l’eau ou réchauffer des plats préparés.
Il existe plusieurs types de réchauds :
- Les réchauds à gaz : ils fonctionnent avec des cartouches de gaz butane ou propane, qui se vissent sur le brûleur. Ils offrent une bonne puissance de chauffe, un réglage précis de la flamme et une bonne autonomie. Ils sont adaptés à la plupart des situations, sauf en altitude ou par temps très froid, où le gaz peut perdre en efficacité.
- Les réchauds à alcool : ils fonctionnent avec de l’alcool à brûler, qui se verse dans un réservoir. Ils offrent une puissance de chauffe moyenne, un réglage approximatif de la flamme et une autonomie limitée. Ils sont adaptés aux randonnées courtes ou aux climats doux, où le besoin en chaleur n’est pas trop important.
- Les réchauds à bois : ils fonctionnent avec du bois ou des déchets végétaux, qui se placent dans une chambre de combustion. Ils offrent une puissance de chauffe variable, un réglage difficile de la flamme et une autonomie illimitée (tant qu’il y a du combustible). Ils sont adaptés aux randonnées longues ou aux climats froids, où le besoin en chaleur est important. Ils ont aussi l’avantage d’être écologiques et économiques.
Les feux de camp
Les feux de camp sont généralement plus puissants que les réchauds, mais aussi plus volumineux et plus difficiles à maîtriser. Ils sont idéaux pour faire griller des aliments ou créer une ambiance conviviale pour une soirée entre amis.
Il existe plusieurs types de feux de camp :
- Les fosses : il s’agit de creuser un trou dans le sol, d’y placer du bois et d’y mettre le feu. Il faut ensuite recouvrir le trou avec des pierres ou de la terre pour éviter que le feu ne se propage. Ce type de feu offre une bonne protection contre le vent et les animaux, mais il nécessite un sol meuble et dégagé.
- Les pierres : il s’agit d’entourer le bois avec des pierres, qui vont servir à contenir le feu et à diffuser la chaleur. Ce type de feu offre une bonne stabilité et une bonne sécurité, mais il nécessite des pierres suffisamment grosses et résistantes.
- Les trépieds : il s’agit d’utiliser trois branches ou trois piquets pour former un support au-dessus du feu, sur lequel on peut suspendre une casserole ou une grille. Ce type de feu offre une bonne hauteur de cuisson et une bonne ventilation, mais il nécessite un matériel solide et résistant à la chaleur.
Pour choisir le bon matériel de cuisson, il faut donc tenir compte de plusieurs critères, comme la durée de la randonnée, la saison, l’altitude, le poids, le volume, le coût, etc.
Pour une randonnée d’une journée en été à basse altitude, un réchaud à gaz et une popote suffisent pour faire bouillir de l’eau ou réchauffer un plat. Si vous envisagez de faire une randonnée en groupe en automne à moyenne altitude, un feu de camp avec des pierres et une grille sont idéals pour faire griller de la viande ou du poisson.
Préparez vos repas à l’avance
La deuxième étape pour cuisiner en randonnée est de préparer vos repas à l’avance. Il s’agit de planifier vos menus en fonction de vos besoins nutritionnels, de votre budget et de votre espace de stockage. Il s’agit aussi de choisir des aliments faciles à préparer et à transporter en randonnée.
Planifiez vos menus
Pour planifier vos menus, il faut tenir compte de plusieurs éléments :
- Vos besoins nutritionnels : en randonnée, vous dépensez beaucoup d’énergie et vous perdez beaucoup d’eau. Il faut donc veiller à avoir une alimentation équilibrée, riche en glucides, en protéines, en lipides, en vitamines et en minéraux. Il faut aussi boire suffisamment d’eau ou de boissons hydratantes.
- Votre budget : en randonnée, vous n’avez pas toujours accès à des magasins ou des restaurants. Il faut donc prévoir des aliments qui ne coûtent pas trop cher et qui se conservent bien. Vous pouvez aussi profiter des produits locaux si vous passez par des villages ou des fermes.
- Votre espace de stockage : en randonnée, vous n’avez pas beaucoup de place dans votre sac à dos. Il faut donc privilégier des aliments qui ne pèsent pas trop lourd et qui ne prennent pas trop de volume. Vous pouvez aussi utiliser des contenants compacts et réutilisables.
Voici quelques exemples de menus adaptés à chaque repas :
- Pour le petit-déjeuner : du pain ou des biscottes avec du beurre ou de la confiture, du fromage ou du jambon, un fruit ou un jus de fruit, du café ou du thé.
- Pour le déjeuner : des pâtes ou du riz avec du thon ou du poulet en conserve, des légumes secs ou en bocal, une salade verte ou une soupe lyophilisée, un yaourt ou un fromage blanc, un fruit sec ou une barre de céréales.
- Pour le dîner : des pommes de terre ou du couscous avec du saucisson ou du fromage, une omelette ou une quiche préparée à l’avance, un gâteau ou une compote, une infusion ou un chocolat chaud.
Choisissez des aliments faciles à préparer et à transporter
Pour choisir des aliments faciles à préparer et à transporter en randonnée, il faut privilégier les aliments qui ont les caractéristiques suivantes :
- Ils sont peu périssables : ils ne nécessitent pas de réfrigération ou de cuisson, ou ils ont une date de péremption lointaine. Par exemple : les conserves, les lyophilisés, les déshydratés, les fruits secs, etc.
- Ils sont peu volumineux : ils ne prennent pas trop de place dans le sac à dos, ou ils se compressent facilement. Par exemple : les sachets, les barquettes, les gourdes, etc.
- Ils sont peu lourds : ils ne pèsent pas trop sur les épaules, ou ils se consomment rapidement. Par exemple : les poudres, les liquides, les céréales, etc.
- Ils sont énergétiques : ils apportent suffisamment de calories et de nutriments pour soutenir l’effort physique. Par exemple : les glucides complexes, les protéines animales ou végétales, les lipides insaturés, etc.
Utilisez des techniques de cuisson simples et efficaces
La troisième étape pour cuisiner en randonnée est d’utiliser des techniques de cuisson simples et efficaces. Il s’agit d’optimiser le temps et l’énergie de cuisson en utilisant des techniques qui permettent de cuire rapidement et uniformément les aliments.
La cuisson à l’eau bouillante
La cuisson à l’eau bouillante est la technique la plus simple et la plus courante en randonnée. Elle consiste à faire bouillir de l’eau dans une casserole ou une bouilloire, puis à y plonger les aliments à cuire. Elle permet de cuire des aliments comme des pâtes, du riz, des légumes secs, des soupes, etc.
Pour réussir la cuisson à l’eau bouillante, il faut respecter quelques règles :
- Utiliser suffisamment d’eau pour couvrir les aliments.
- Saler l’eau pour rehausser le goût des aliments et accélérer l’ébullition.
- Couvrir la casserole pour conserver la chaleur et réduire le temps de cuisson.
- Respecter le temps de cuisson indiqué sur l’emballage des aliments ou le tester avec une fourchette.
La cuisson à la vapeur
La cuisson à la vapeur est une technique plus élaborée que la cuisson à l’eau bouillante, mais qui offre plus de saveur et de nutriments aux aliments. Elle consiste à faire chauffer de l’eau dans une casserole ou une bouilloire, puis à placer les aliments dans un panier ou une passoire au-dessus de l’eau. Elle permet de cuire des aliments comme des légumes frais, des poissons, des œufs, etc.
Pour réussir la cuisson à la vapeur, il faut respecter quelques règles :
- Utiliser peu d’eau pour éviter qu’elle ne touche le fond du panier ou de la passoire.
- Ajouter des herbes aromatiques ou des épices dans l’eau pour parfumer les aliments.
- Couvrir la casserole pour conserver la vapeur et réduire le temps de cuisson.
- Adapter le temps de cuisson selon la taille et la nature des aliments.
La cuisson en papillote
La cuisson en papillote est une technique originale et pratique en randonnée. Elle consiste à envelopper les aliments dans du papier aluminium ou du papier sulfurisé, puis à les placer sur le réchaud ou au dessus du feu. Elle permet de cuire des aliments comme des viandes, des poissons, des légumes, etc.
Pour réussir la cuisson en papillote, il faut respecter quelques règles :
- Utiliser du papier résistant à la chaleur et à l’humidité.
- Ajouter un peu de liquide (eau, vin, jus de citron, etc.) dans la papillote pour éviter que les aliments ne se dessèchent.
- Fermer hermétiquement la papillote pour conserver la vapeur et les arômes.
- Retourner la papillote à mi-cuisson pour une cuisson homogène.
Respectez les règles de sécurité et d’hygiène
La quatrième et dernière étape pour cuisiner en randonnée est de respecter les règles de sécurité et d’hygiène. Il s’agit d’éviter les risques d’incendie, d’intoxication ou d’attraction d’animaux sauvages en suivant les règles de sécurité et d’hygiène lors de la cuisson en randonnée.
Les règles de sécurité
Pour éviter les risques d’incendie, il faut respecter les règles suivantes :
- Choisir un emplacement dégagé et plat pour installer le réchaud ou le feu de camp.
- Éloigner le réchaud ou le feu du campement, des arbres, des buissons et des matières inflammables.
- Surveiller le réchaud ou le feu en permanence et ne pas le laisser sans surveillance.
- Éteindre le réchaud ou le feu après utilisation et s’assurer qu’il n’y a plus de braises.
Pour éviter les risques d’intoxication, il faut respecter les règles suivantes :
- Utiliser des ustensiles propres et désinfectés pour cuisiner et manger.
- Conserver les aliments dans des contenants hermétiques et à l’abri de la chaleur et de l’humidité.
- Jeter les restes et les emballages dans des poubelles ou les ramener avec soi.
Les règles d’hygiène
Pour éviter les risques que des animaux sauvages viennent vous déranger durant la nuit, il faut respecter les règles suivantes :
- Ne pas cuisiner ni manger près du campement, mais à une distance suffisante.
- Ne pas laisser de traces ni d’odeurs qui pourraient attirer les animaux.
- Ranger le matériel et la nourriture dans des sacs étanches ou des boîtes métalliques.
Conclusion
Vous l’aurez compris, cuisiner en randonnée n’est pas si compliqué si vous suivez ces quelques astuces. Vous pourrez ainsi vous faire plaisir avec des plats chauds et savoureux, tout en respectant l’environnement et votre sécurité. Alors, qu’attendez-vous pour vous lancer ? N’hésitez pas à nous laisser un commentaire ou à partager votre expérience sur notre site. Bon appétit et bonne randonnée !