Discipline sportive assez récente, le scrambling séduit par son concept entre randonnée et escalade.
Avec juste ce qu’il faut d’adrénaline et d’engagement physique, le principe est simple : gravir des sentiers escarpés et pentus en s’aidant des pieds (logique), mais également des mains.
Définition, niveaux de difficultés, équipements, notions de sécurité et spots faciles pour débuter : découvrez un petit guide spécial débutant sur ce sport en passe de conquérir la planète outdoor.
Qu’est-ce que le scrambling ?
De l’anglais « to scramble » pour « brouiller », le scrambling est un sport outdoor à la croisée des chemins entre la randonnée, l’escalade et l’alpinisme.
L’activité consiste à gravir des sentiers escarpés et pentus en prenant appui non seulement sur ses pieds, mais également de ses mains.
Les genoux et les coudes peuvent également être sollicités comme levier ou pour profiter d’un meilleur équilibre dans certains passages techniques.
Une activité à part entière
Si le scrambling se rapproche de l’escalade et de la randonnée, il n’en est pas moins un sport à part entière. Sa différence majeure avec la randonnée se situe du côté de la vitesse.
Alors qu’un randonneur progresse généralement d’environ cinq kilomètres par heure, la progression en scrambling se fait de façon beaucoup plus lente.
L’ascension de sentiers escarpés implique en effet un grand contrôle dans les gestes et les prises d’appuis, ralentissant considérablement l’allure.
De même, le scrambling se différencie de l’escalade par les techniques utilisées pour avancer.
Si, comme en escalade, les bras sont sollicités pour se hisser, la pratique du scrambling fait appelle à bien d’autres techniques de progression (butt sliding, down climbing, etc.).
Par ailleurs, alors qu’une paroi d’escalade se grimpe la plupart du temps avec un baudrier, des cordes et tout un système d’assurage,le scrambling se pratique généralement sans assurance.
Les parcours les plus techniques appellent cependant à une certaine sécurisation.
Le scrambling, une discipline accessible à tous ?
Le scrambling n’est pas une discipline outdoor accessible à tous. Les sentiers débutants nécessitent déjà d’être un bon marcheur doté d’une condition physique solide.
Pour les pratiquants, les parcours sont classifiés selon une échelle de cotation établie par les Américains, particulièrement adeptes de ce sport. Cette classification comportecinq niveaux de difficulté :
- Niveau 1. Parfaits pour débuter la pratique, ces parcours offrent une transition en douceur de la randonnée vers l’escalade. Ils présentent un dénivelé peu élevé et permettent l’utilisation des bâtons pour une meilleure stabilité, ce qui n’est pas le cas des sentiers plus difficiles.
- Niveau 2. Un peu plus techniques, les sentiers de grade 2 ne permettent plus l’usage de bâtons. Ici, les mains sont de sorties pour gravir les pentes escarpées, mais les prises restent nombreuses et faciles à appréhender. Le risque de chute est toutefois présent et nécessite donc une attention particulière. Un minimum de cinq scramblings de niveau 2 est conseillé avant de s’attaquer au niveau suivant.
- Niveau 3. Avec des ascensions plus longues et davantage de dénivelé, les scramblings classés 3 nécessitent force et endurance. Sur ces sentiers, savoir déplacer correctement son centre de gravité est un prérequis indispensable. Par conséquent, une expérience en escalade est vivement recommandée.
- Niveau 4. Accessibles uniquement aux grimpeurs expérimentés, les scramblings de niveau 4 se rapprochent de l’escalade en solo. Sur ces parcours, le dénivelé est particulièrement élevé, les prises rares et les rochers instables.
- Niveau 5. Avec des murs à la verticale, les scramblings de niveau 5 ne sont ni plus ni moins que des parois d’escalade.
Comment s’équiper pour pratiquer le scrambling ?
Les chaussures
Le scrambling se pratique avec des chaussures de randonnée à tige montante. Optez pour un modèle rigide, équipé d’un pare-pierre au niveau des orteils.
Évitez cependant les modèles trop épais et trop encombrants, au risque d’être gêné dans votre ascension.
Des chaussures de randonnée techniques, à la foislégères, confortables et protectrices seront vos meilleures alliées.
Les gants
En contact quasi permanent avec la roche, vos mains doivent être protégées afin de ne pas être entaillées.
Avant de partir à l’assaut de la roche, vous devrez donc investir dans une bonne paire de gants antidérapants.
L’adhérence est le principal critère à prendre en compte afin de bénéficier d’une préhension optimale à chaque prise.
Un traitement anti-UV est un véritable plus pour se protéger du soleil qui « tape » contre les rochers.
Le harnais
Pour les niveaux 4 et 5, voire même pour les parcours de niveau 3, un baudrier est de mise. En plus de réduire le risque de blessure, vous gagnerez en confiance en profitant d’une plus grande impression de sécurité.
Les bâtons de randonnée
En scrambling, les bâtons de randonnée jouent un triple rôle :
- Diminuent le risque de chute sur les portions instables ;
- Aident à garder l’équilibre ;
- Permettent d’économiser une précieuse énergie.
Attention toutefois à les choisir rétractables. En effet, rares sont les scramblings qui permettent une utilisation des bâtons de marche depuis le départ jusqu’à l’arrivée. Optez donc pour un modèle alpin qui s’accrochera en quelques secondes à votre sac à dos lorsque le terrain demandera d’utiliser vos mains.
Le casque
Enfin, un casque homologué pour l’alpinisme ou l’escalade (norme EN 12 492) peut être recommandé en fonction de l’exposition, de la difficulté et de la popularité de l’itinéraire choisi.
Son rôle est de protéger votre tête contre les chutes de roches (décrochage naturel ou provoqué de façon non intentionnelle par d’autres grimpeurs en amont).
Comment assurer sa sécurité et celle des autres en scrambling ?
Le scrambling n’est pas une activité sans risque. La maîtrise de certaines notions est indispensable afin d’assurer votre sécurité et celles des autres personnes présentes sur le parcours.
Voici quelques bases à connaître avant de vous élancer :
- Augmentez le niveau de difficulté progressivement. Passez déjà du temps sur les scramblings de niveau 1, avant d’attaquer le niveau 2 et ainsi de suite.
- Sur le terrain, progressez lentement et contrôlez vos gestes. Chaque déplacement doit se faire en conscience. En plus de gagner en sécurité, vous économiserez une précieuse énergie.
- Ne vous agrippez pas à la végétation. Les arbustes, touffes d’herbe et racines ne peuvent en aucun cas servir de prises. Particulièrement imprévisibles, ces accroches de fortune peuvent facilement se détacher.
- Testez les prises avant de prendre appui. Si les prises végétales sont à bannir, vous ne devez pas accorder une confiance aveugle aux prises rocheuses. Avant de prendre complètement appui sur une zone, testez-la en déportant un peu de votre poids dessus.
- Gardez toujours au moins trois points de contact avec le terrain. Lors de votre ascension, veillez à avoir au moins un pied et deux mains ou deux pieds et une main en contact direct avec le sentier de scrambling. Ces points de contact doivent repasser à quatre dès lors que vous avez changé de prise ou de point d’appui au sol. Vous gagnerez ainsi en stabilité.
- Criez « rocher » si vous provoquez une chute involontaire de pierre, l’objectif étant d’avertir les potentielles personnes situées en contrebas du sentier.
Où pratiquer le scrambling ?
Le scrambling se pratique sur des terrains en pente, rocailleux, accidentés et escarpés. En France, il existe de nombreux spots de difficulté variée pour se faire la main et progresser.
Voici quelques spots accessibles si vous souhaitez découvrir la pratique :
- Le Néron par la face ouest (Isère)
- Le Moucherotte par la face est (Isère)
- La traversée des Dents de Lanfon (Haute-Savoie)
- L’Aiguillette des Posettes (Haute-Savoie)
- La Calanque d’En Vau (Bouches-du-Rhône)
- L’Écoutoux via L’arête à Jojo (Chartreuse)
3 bonnes raisons de se mettre au scrambling
Vous hésitez encore à signer pour votre premier scrambling ? Voici trois arguments qui devraient finir de vous convaincre :
- Raison n° 1 : le scrambling est un sport plus complet que la randonnée. Il sollicite non seulement les muscles inférieurs, mais également le haut du corps. Parfait pour se sculpter une silhouette harmonieuse et tonique.
- Raison n° 2 : le scrambling offre une transition en douceur vers l’escalade en faisant appel à des techniques semblables. Il est d’ailleurs recommandé de prendre quelques cours de grimpe avant de se lancer afin de se familiariser avec la préhension des prises, le déport du poids du corps, la gestion de l’équilibre, la progression en hauteur, etc.
- Raison n° 3 : le scrambling offre ce petit plus d’adrénaline qui peut manquer à certains sur les chemins de randonnée classiques.
Encore une nouvelle mode « à la con ». Déjà tout ça existe depuis bien longtemps on appelle ça la randonnée alpine, ensuite vous dites qu’il faut un baudrier pour le.niveau 4 et 5 voire même 3 … c’est bien mais savoir utiliser une corde et les techniques de progression encordée c’est mieux !!
Et puis franchement proposé à la fin de l’article des itinéraires FACILE ET SANS DANGER comme la traversée des dents de Lanfon …. vous êtes inconscient ! Grace a vous l’hélico sur Annecy va bien tourner pour récupérer au mieux un blessé au pire un mort 200m en contrebas
On a rien inventé ! La rando dite alpine fait tout ça depuis longtemps, et il y a des itineraires décrits dans des livres ou blogs quasi spécialisés, parfois assez vieux mais aussi réactualisés fréquemment. Certaines randos alpines sont même bien dures voire exposées …
Pouaaah le ramassis de conneries de cet article fait froid dans le dos …. je suis guide de ht montagne depuis 25 ans , ancien sportif de ht niveau , 20 ans de secours en montagne au sein des pghm etc… faut arrêter de pondre des articles pour faire de l article sur le net , quasi aucun conseil réaliste, certains sont même accidentogènes … le rédacteur n à pas beaucoup de conscience professionnelle….
Merci pour votre commentaire c’est très utile d’avoir plusieurs avis par des professionnels
Bien d’accord avec David et d’autres, je crapahute depuis longtemps , en R4 R5 cotation françaises, ils changent juste le terme en anglais, comme si il avais inventé un nouveau concept, et ils sont dangereux sur la sécurité, car utilisé un équipement demande un minimum de formation.
Tout à fait d’accord avec David, et les autres, l’équipement alpin demande un minimum de formation, et ont rencontre bien trop de gens inexpérimenté en montagne, alors attention.
Tout à fait d’accord avec David, et les autres, l’équipement alpin demande un minimum de formation, et ont rencontre bien trop de gens inexpérimenté en montagne, alors attention.
Bref …de la rando Alpine ou rando escalade…rien de nouveau, juste un terme anglophone de plus à la con…encore une appropriation en plus…