À l’heure de partir pour un premier trek, les questions se bousculent ! Serez-vous à la hauteur du défi physique ?
Allez-vous devoir supporter votre odeur de transpiration jour après jour ? Devez-vous partir seul ou accompagné ?
Préparation, organisation, logistique et astuces spécial trekkeur débutant, les réponses à toutes vos questions se trouvent certainement dans la suite de cet article !
#1 Comment s’entraîner pour boucler un trek ?
Difficile de boucler un trek sans une certaine condition physique. Sans même parler de performance, se préparer en amont est important pour être en forme le jour J et tenir la distance.
Si vous êtes du genre sportif, vous n’aurez généralement aucun mal à adopter le rythme des longues journées de marche.
Cependant, si votre vie est plutôt sédentaire, un entraînement s’impose.
Durant les semaines qui précèdent votre voyage, prévoyez à minima de longues randonnées le week-end.
Ajoutez à cela au moins deux séances de sport par semaine : une axée sur l’endurance et une sur le renforcement musculaire.
#2 Où dormir sur un trek ?
À l’hôtel, chez l’habitant, en refuge ou encore sous la tente, nombre d’options existent pour héberger sur un trek, bien que toutes ne soient pas toujours possibles selon la destination.
En plus des classiques guides de voyage qui recensent les bonnes adresses (Le Routard, Lonely Planet pour ne citer qu’eux), internet est une mine d’or pour trouver de futurs spots dodo.
Économique, le bivouac offre également un grand sentiment de liberté, mais contraint à porter un sac à dos plus lourd.
Par ailleurs, planter la tente n’est pas autorisé partout.
Ces différents paramètres devront être pris en compte au moment de choisir vos hébergements, à moins de confier cette mission à une agence spécialisée dans l’organisation de trek.
#3 Comment s’alimenter en trek ?
L’alimentation en trek est avant tout utilitaire et doit fournir l’énergie nécessaire à l’effort demandé. C’est pourquoi il est recommandé de prévoir au moins 3 000 calories par jour et par personne.
Si certains itinéraires passent régulièrement par des petits villages permettant de refaire le plein de victuailles, d’autres, plus sauvages, obligent à anticiper les ravitaillements pour ne pas se retrouver à court de victuailles.
Misez également sur les repas lyophilisés.
En plus d’offrir un large choix de menus, ces plats faciles à préparer affichent un rapport poids/apports nutritionnels quasi imbattables.
Autres incontournables des treks, les fruits secs, pâtes, semoule et viande séchée trouveront également leur place dans votre paquetage.
#4 Comment s’hydrater en toute sécurité ?
Qui dit trek en autonomie dit système de purification d’eau ou filtre à eau, indispensable pour s’hydrater en toute sécurité.
Les pastilles purificatrices, peu encombrantes, agissent généralement entre 15 et 30 min.
Elles sont parfaites pour un usage occasionnel, mais s’avèrent peu pratiques pour assainir l’eau régulièrement.
Dans certains cas, il sera alors plus pratique d’investir dans une gourde équipée d’un système de filtration.
Dans tous les cas, vous devrez prélever dans la mesure du possible de l’eau qui ne stagne pas.
#5 Comment rester propre tout en respectant la nature ?
En trek, il n’est pas rare d’opter pour une toilette de chat dans un torrent ou un ruisseau.
Dès lors, il est important d’emporter un savon respectueux de l’environnement. Veillez également à consulter les réglementations locales avant de passer en mode toilette.
Des lingettes (biodégradables) de même qu’un gel hydroalcoolique seront également utiles pour se sentir un minimum propre.
Côté lessive, emportez de la lessive biodégradable ou un savon multi-usage spécial randonnée.
Préférez les vêtements qui sèchent vite et privilégiez les fibres naturelles, moins susceptibles de prendre les odeurs que les textiles synthétiques.
#6 Comment appréhender un trek en altitude ?
Les treks en altitude impliquent une période d’acclimatation afin de prévenir le mal des montagnes. Le principe est simple : ne pas monter trop haut, trop vite.
Au-delà de 3 500 mètres d’altitude, il est recommandé de ne pas s’élever de plus de 300 à 500 mètres par jour.
Tout aussi important, la différence d’altitude entre les nuits consécutives ne doit pas être trop conséquente, ce qui implique souvent de redescendre pour dormir. Idéalement, essayez de passer une nuit supplémentaire à une altitude identique tous les paliers de 1 000 mètres.
Enfin, il est essentiel de savoir détecter les signes annonciateurs d’un mal aigu des montagnes (MAM) : maux de tête, insomnie, vertiges, vomissements, etc.
Ces manifestations doivent vous amener à arrêter (au moins temporairement) votre ascension pour laisser à votre organisme le temps de s’habituer.
Lire aussi : Conquérir les sommets sans malaise : votre guide anti-mal des Montagnes
#7 Comment prévenir les problèmes de santé du trekkeur ?
La marche est bonne pour la santé et vous devriez revenir plus en forme que jamais.
Cependant, afin d’éviter les mauvaises surprises sur le terrain et plus encore si vous prévoyez de partir dans des pays à risques, certaines précautions s’imposent.
Quelques mois ou semaines avant votre départ, n’hésitez pas à consulter votre médecin traitant.
Ce dernier s’assurera de vos capacités physiques et vous renseignera sur de potentielles mesures sanitaires spécifiques : vaccins, traitement préventif, protection anti-insecte, etc.
Quoi qu’il en soit, renseignez-vous toujours en amont sur les principaux problèmes de santé que vous pourriez rencontrer dans le pays et faites en sorte de vous préparer au mieux pour réagir efficacement en cas de besoin.
#8 Faut-il mieux partir seul ou avec une agence ?
Pour trancher cette question, plusieurs paramètres doivent être pris en compte, à savoir :
- La destination : les treks fréquentés offrent généralement beaucoup de ressources pour permettre une préparation sans agence, ce qui est moins le cas des aventures plus lointaines et/ou moins balisées.
- La logistique : plus le travail de cartographie et de logistique est conséquent, plus l’aide d’une agence sera appréciée.
- Vos compétences : organiser un trek en solo demande à la fois des savoir-faire techniques et de solides capacités physiques. Les treks organisés offrent un cadre sécurisant pour les trekkeurs moins expérimentés.
- Votre temps libre : organiser un trek de A à Z est chronophage. Mieux vaut donc avoir du temps devant soi.
Le concept de « voyage en liberté » proposé par certaines agences est un bon compromis, en offrant d’évoluer seul sans avoir à tout planifier.
Dans tous les cas, tout dépendra de vos attentes et de votre expérience.
#9 Quels moyens de paiement emporter en trek ?
Pour plus de sécurité, il est primordial de diversifier les moyens de paiement et les endroits où vous rangez votre argent (chaussure, « poche secrète », etc.).
Côté liquide, vérifiez la somme autorisée dans le pays et conservez les factures des bureaux de change qui pourront vous être demandés.
En ce qui concerne les cartes bancaires, certains pays préfèrent les Mastercard, d’autres les visas.
Mieux vaut emporter les deux sur un long trek.
Pensez également à vérifier les dates de validité et renégociez les coûts d’utilisation à l’international auprès de votre banque avant le départ.
Enfin, vous pouvez également emporter une carte de débit prépayée.
Ces cartes disponibles en ligne ou en supermarchés peuvent être rechargées et permettent de payer sans compte en banque.
#10 Comment se couvrir contre les risques en trek ?
Si vous prévoyez de partir moins de trois mois, sachez que la plupart des risques sont couverts par vos contrats quotidiens (assurance habitation, carte de crédit, etc.).
Il reste cependant fortement conseillé de souscrire une assurance internationale pour les voyages longue durée et les séjours dans les pays où la santé coûte cher (États-Unis, Canada, Chine, etc.).
Pensez également à demander votre carte européenne d’assurance maladie au moins trois semaines avant votre départ pour ne pas avoir à avancer les frais de santé en cas de besoin.