La nouvelle année est souvent synonyme de nouvelles résolutions.
Cependant, tout le monde ne cherche pas forcément à changer ses habitudes. Certains randonneurs, par exemple, choisissent d’accepter leurs « mauvaises » habitudes au lieu de les corriger.
Explorons ces comportements apparemment indésirables que beaucoup gardent précieusement malgré tout.
Alors, quelles sont ces habitudes et pourquoi persistent-elles chez certains passionnés de randonnée ?
1/ Utiliser de l’équipement au-delà de sa durée de vie
Certaines personnes ne peuvent s’empêcher de conserver leur équipement usé et dépassé.
Plutôt que de constamment renouveler leur matériel, ils préfèrent continuer à utiliser leurs vieux sacs de couchage, tentes et lampes frontales, même si leur état laisse parfois à désirer.
Cette approche a quelques avantages.
D’une part, elle permet de réaliser des économies substantielles.
En outre, elle limite le gaspillage en évitant l’accumulation d’articles en parfait état inutilisés dans un coin du garage.
Enfin, il y a une certaine nostalgie attachée aux objets qui ont servi lors de nombreuses aventures passées, créant un lien émotionnel difficile à remplacer par un simple achat neuf.
Pour certains randonneurs, chaque pièce d’équipement raconte une histoire. Parfois, c’est la vieille tente avec un trou de brûlure causé par un feu de camp ou encore le sac à dos rafistolé après une chute sévère lors d’une ascension périlleuse.
Ces objets deviennent des témoins silencieux de l’histoire personnelle du randonneur.
Et puis, il y a cet argument sentimental : « Si je conserve tous mes vieux sacs de couchage, que ferai-je si soudainement huit amis décident de me rendre visite pour une randonnée ? »
Cette pensée amusante reflète bien cette tendance à trop conserver par attachement, mais aussi par prévoyance (ou excès de celle-ci).
2/ Ignorer la douleur et continuer à marcher
Un autre comportement courant parmi les randonneurs est de minimiser ou ignorer leurs douleurs et blessures potentielles.
Leur amour pour la randonnée les pousse à continuer, quitte à aggraver leur état physique.
Personne n’aime admettre qu’il doit repousser une aventure à cause d’une blessure.
Pourtant, se reposer est souvent crucial pour permettre au corps de récupérer et éviter des dommages plus graves.
Mais les passionnés de marche ne veulent pas rester sur la touche, même lorsqu’ils connaissent très bien les conseils médicaux leur recommandant le repos.
Connaître ses limites
Comprendre les limites de son propre corps est une compétence précieuse, surtout lorsque l’on pratique des activités exigeantes telles que la randonnée.
Même en ayant conscience de cela, beaucoup de randonneurs flirtent avec ces frontières, convaincus que leurs techniques de renforcement musculaire suffisent à prévenir les blessures graves.
Cependant, ce comportement peut aussi s’expliquer par l’envie irrépressible d’être sur le terrain.
Un randonneur déterminé trouvera souvent que rester inactif n’est pas une option, et il en sera probablement de même pour de nombreux passionnés décidés à poursuivre leur quête d’aventure malgré les obstacles physiques.
3/ Avoir une mauvaise gestion de la nourriture pendant les randonnées
L’anxiété alimentaire peut être un facteur important lors de longues excursions.
Ceux qui prennent le temps de calculer méticuleusement les calories et de portionner précisément leurs repas éprouvent souvent moins de stress et évitent de porter un poids inutile, sauf pour certaines douceurs particulières.
Avoir de petites gâteries comme des barres chocolatées ou des bonbons acidulés dans son sac ajoute une dose de plaisir même dans les journées les plus difficiles.
Pour beaucoup, ces petites indulgences valent largement le léger surpoids qu’elles ajoutent à leur équipement.
Imaginons arriver à destination et recevoir un sac de collations à partager.
Cela crée non seulement un moment agréable entre compagnons de randonnée, mais apporte également une satisfaction psychologique après une journée épuisante.
De nombreux randonneurs considèrent ces snacks sucrés comme une partie essentielle de leur expérience globale.
- Plus facile à emporter en quantité exacte.
- Offre un boost rapide d’énergie.
- Crée des moments de partage et de camaraderie au sein du groupe.
Conclusion
En fin de compte, ce qui ressort principalement, c’est une forme d’acceptation radicale.
Accepter ses mauvaises habitudes, reconnaître ses défauts et comprendre qu’ils font partie intégrante de son identité.
Loin de l’idée de perfection, ces randonneurs embrassent leurs travers, sachant pertinemment qu’ils peuvent vivre (et même prospérer) avec eux.
Aucune habitude n’est parfaite ni entièrement nocive.
Beaucoup trouvent un équilibre en améliorant certains aspects de leur comportement tout en acceptant ceux qu’ils savent peu susceptibles de changer.
Dans ce mélange réside une harmonie où chacun peut être authentique, profitant pleinement de chaque randonnée sans pression incessante de changement absolu.
Après tout, la randonnée, comme toute autre activité passionnée, devrait avant tout être source de plaisir et d’épanouissement personnel.
Qu’importe finalement les petits défauts lorsque l’essentiel demeure intact – le bonheur de parcourir de nouveaux sentiers et de se sentir profondément connecté à la nature.
Et vous, quelles sont les habitudes dont vous devriez peut-être vous passer ?
bonjour
suite à vos recommandations, je cherche des batons de rando adaptés car je souffre d’arthrose et d’osteoporose ! si cela existe qui amortisse le contact au sol
pouvez vous m’indiquer quelle référence est la plus adequate
merci
En quoi réduire son impact environnemental en utilisant le plus possible son matériel est une mauvaise habitude ? C’est quoi cette notion idiote de durée de vie de l’équipement ? Tant que je me sers de cet équipement et qu’il remplit sa fonction, c’est qu’il est fonctionnel. On ne parle pas ici d’équipements de sécurité que je sache. Ce qui est idiot c’est de dépenser des fortunes à acheter de l’équipement et d’en changer en permanence, comme si c’était ça qui allait modifier mon expérience de randonnée.