Cette fois-ci, c’est le massif des Vosges qui est concerné par une remise en question de la libre circulation des randonneurs, après les Hauts de Chartreuse en Isère et une forêt dans les Alpes-Maritimes.
Les amateurs de randonnées s’inquiètent pour leur accès aux deux sentiers traversant la forêt vosgienne entre la vallée de Neuweiherbach et Gustiberg.
La réaction des randonneurs et du Club Vosgien
Les randonneurs habitués de ces chemins se montrent outrés par cette interdiction, qui intervient à la suite d’un changement de propriétaire.
Le nouveau détenteur du domaine a demandé au Club Vosgien, chargé de l’entretien de ces itinéraires, de retirer leurs balisages. Cette situation soulève de nombreuses questions et inquiétudes.
Un contexte législatif flou pour la pratique de la randonnée
En France, la réglementation sur la circulation des piétons dans les espaces naturels privés reste imprécise et ambiguë.
La loi n’impose pas de restrictions à l’accès aux chemins forestiers pour les randonneurs, mais chaque propriétaire est libre de réglementer la circulation sur son terrain.
Les clubs de randonnée et les associations mobilisés
Face à cette situation, plusieurs clubs de randonnée et associations se mobilisent pour défendre le droit d’accès aux espaces naturels et maintenir la liberté de circulation des marcheurs.
Ces collectifs militent pour une législation claire et équitable en matière de randonnée.
- Préserver l’équilibre entre droit de propriété et accès aux espaces naturels : Les associations et clubs souhaitent que les intérêts des propriétaires soient respectés, tout en assurant un accès aux espaces naturels pour les randonneurs.
- Lutter contre la privatisation abusive des chemins : Certains propriétaires restreignent l’accès à leurs terrains par des aménagements disproportionnés, portant préjudice aux activités de plein air et à l’environnement.
- Favoriser le dialogue avec les propriétaires : Les organisations appellent au développement d’une concertation et d’un partenariat étroit entre les différentes parties prenantes (propriétaires, clubs, associations) pour trouver des solutions équilibrées.
Des conséquences économiques et écologiques non négligeables
Si la restriction de circulation dans les forêts privées venait à se généraliser, cela aurait des conséquences importantes sur l’activité du secteur de la randonnée et ses retombées économiques.
De plus, l’accès limité aux espaces naturels pourrait également avoir des répercussions négatives sur la préservation de l’environnement et du patrimoine.
Les marcheurs qui emprunteraient ces sentiers malgré l’interdiction risquent une contravention de 4ᵉ classe (175 à 375 euros d’amende).
Un enjeu majeur pour le tourisme vert et les territoires
L’essor du tourisme vert en France depuis plusieurs années montre l’intérêt croissant des Français pour les activités de plein air et la découverte des espaces naturels. La restriction d’accès aux sentiers de randonnée pourrait ainsi impacter l’économie locale et freiner le développement touristique des régions concernées.
Vers une solution concertée entre propriétaires, clubs et associations
Pour éviter que cette problématique prenne de l’ampleur, il est nécessaire de mettre en place un cadre législatif clair et équilibré, garantissant à la fois le respect de la propriété privée et l’accès aux espaces naturels pour le grand public. Le dialogue et la concertation entre les différentes parties prenantes sont essentiels afin de trouver des solutions durables.
- Promouvoir la médiation : Des instances de médiation peuvent être mises en place pour résoudre les conflits entre propriétaires et usagers, en favorisant le dialogue et la recherche d’un consensus.
- Sensibiliser les propriétaires aux enjeux environnementaux : Les clubs et associations peuvent jouer un rôle important dans la sensibilisation des propriétaires aux bienfaits de la randonnée sur l’environnement et l’économie locale.
- Développer des partenariats entre propriétaires et clubs : L’établissement de protocoles d’accord ou de chartes éthiques peut permettre de pérenniser les relations entre propriétaires, clubs et associations au service de la randonnée.
Ainsi, face à la situation rencontrée dans le massif des Vosges, il est crucial que les acteurs du secteur de la randonnée restent vigilants et mobilisés pour préserver la liberté de circulation des marcheurs dans les espaces naturels et assurer un développement durable de cette activité essentielle pour les territoires concernés.
Contravention de 4eme classe pour randonner sur un chemin interdit :
Les contraventions sont classées de 1 (le moins grave et donc le moins onéreux) à 5 pour les infractions les plus graves.
La 4ème classe correspond donc à des infractions très graves, dans les infractions routières par exemple ça correspond au fait de griller un feu rouge ou un stop !
Randonneurs, sachez que si vous marchez sur un chemin interdit vous êtes désormais considéré comme un chauffard mettant en danger la vie d’autrui.
Pour plus d’information concernant le cas des Alpes-Maritimes et les autres, nous vous invitons à suivre notre blog : https://droitnatureca.org et à signer la pétition https://droitnatureca.org/petition/
C’est plutôt une excellente chose que les propriétaires vosgiens restreignent l’accès à ce massif. Tous les connaisseurs et défenseurs de l’environnement vous diront que le massif vosgien se dégrade continuellement et à une vitesse folle en raison de sa sur-fréquentation. Bravo à eux !
Si je comprends bien, il vaut mieux rester assis dans son canapé à regarder les émissions » hautement intellectuelles » à la télé…?!. 🤔
En tous cas, c’est sur que vous brillez par votre connerie cher monsieur,j’aimerais trop que vous veniez marcher avec nous, vous ne seriez pas déçu du voyage,on vous apprendrait à vivre et à être un peu moins bête…
Monsieur,
Votre ton outrancier et insultant traduit bien votre comportement dédaigneux. Je serai ravi de vous accompagner sur mes terres pour vous faire découvrir le désastre de la sur-fréquentation du massif. Quand l’ensemble des associations de protection de l’environnement dénonce un fait établi, que les plus grands photographes animaliers (la famille MUNIER, ça vous parle sans doute…) tentent de sensibiliser le grand public aux menaces qui pèsent sur la faune et la flore de ce massif… quand on essaie, en vain , de réintroduire le lynx, le grand tetras… Je serais effectivement ravi d’échanger avec vous, afin de comprendre vos motivations destructrices qui, je l’avoue, m’échappent encore…
En attendant vos arguments, je le dis et je le redis : tout ce qui pourra limiter la sur-fréquentation de ce magnifique massif est bon à prendre. Les plaines de la Beauce sont aussi pratiques pour marcher !
Si c’est pour privatiser un territoire pour y pratiquer la chasse je ne vois pas où est la préservation et dans le cas précis du massif Vosgien il s’agit de chasseurs…
Je suis randonneur et je pense que nous devons adopter un comportement adapter à la nature que nous sommes sensés d’aimer er proteger. Or je vois souvent des randonneurs qui n’ont rien à faire dans cette activité. ( prndre des raccourcis sans reflchir, frnchir des clotures,marcher sans se préoccupér de la flaure et la faune .sans parler des dechets et mouchoirs sur les chemins.
Être randonneur n’a jamais interdit de réviser son orthographe….
Moi je trouve ça très bien et très juste , je parle en temps que motard et quadeur , quand on nous interdit tous les accès et que l’on peut plus rien faire chez nous à cause de certains militants pseudo écolos qui bien souvent ne sont même pas du coin , pousser l’interdiction aux marcheurs et randonneurs est tout simplement la suite logique des choses. Comme ça c’est équitable et sans discution.
En temps que randonneurs ET habitant du massif vosgien je suis fatigué de voir tous ces gens qui sont capables de faire 2h de bagnole pour venir faire les beaux dans nos montagnes ET ne rien respecter.
Pas plus tard que dimanche dernier donc le 28 janvier , il faisait super beau, sur les sentiers des crêtes à côté de chez moi ( et oui j’habite la haut ) c’était une pure désolation de voir tous ces randonneurs irrespectueux marché non pas dans les sentiers mais tous à côté dans les pâturages alors que c’est formellement interdit car Zones Protégé, tous ça parce qu’il y a un peu de boue sur le sentier, mais restez chez vous .
Vous pouvez me dire ce que vous voulez, mais c’est quand même plus les gens des grandes villes qui viennent chez nous plutôt que les montagnards qui vont dans les grandes villes , alors respecté notre lieu de vie .
Terrains privatisés pour la chasse mais c’est sur que si on compare l’activité des randonneurs et l’impact sur l’environnement et que l’on fait de même avec les quads ou même les VTT alors il n’y a pas photos: ce qui roule freine accélère détruit alors oui a l’interdiction de ces activités et régulons l’activité de randonnée. N’oublie pas que l’activité économique que génère ces marcheurs te permet d’avoir une offre de commerces et d’activités autour de chez toi. J’habite aussi au pied du Hohneck et s’il n’y avait pas de touristes il n’y aurait plus d’habitants non plus…
Simple question : les propriétaires privés interdisent-ils la circulation sur ces sentiers car ils sont membres d’associations de protection de la nature et voudrait aller » plus loin que l’état » en faisant des micro réserves (on pourrait comprendre) ou encore de petits producteurs agricoles craignant des troubles pour leurs animaux et du piétinement sur leurs pâtures (on peut comprendre) ou bien sont-ils des bourgeois se payant un patrimoine naturel valant plusieurs centaines de milliers d’euros et voulant exclure le chaland de leur propriété pour leur »petite tranquilité » (cela serait inacceptable)?
Habitant actuellement dans le Loiret mais étant originaire des Vosges, j’invite tous ceux et celles qui se réjouissent de telles interdictions à venir y faire un tour (dans le Loiret). Département dans lequel, à cause des comportements des petits et grands bourgeois, quasiment toutes les forêts privées sont interdites aux marcheurs… Bref, les »randonnées » s’y résument à un chemin unique entre ladite propriété privée et, souvent, un cours d’eau. Quand à la possibilité de »couper » à travers bois si vous vous êtes planté, n’y pensez même pas. Les nobliaux locaux ont même »des commis » faisant la chasse aux resquilleurs (alors que dans les Vosges »moyennes » cela ne pose, pour le moment, aucun problème à la plupart des propriétaires et ne ruine pas non plus notre patrimoine naturel). Bref, la question est de savoir si vous voulez vous balader sur un fin réseau de sentiers non communiquants et vivre dans une sorte de musée privatisé par les plus aisés ou si vous voulez toujours pouvoir vous déplacer dans un paysage complexe en relative liberté… Quand à ceux et celles qui se réjouissent de cela » car les quads et moto ont été interdits dans certaines zones », pensez vous sérieusement qu’un quad ou une moto font les mêmes dégâts aux sentiers (sans parler de la pollution sonore). Alors oui, il y a des randonneurs peu respectueux… Il faudrait peut être plus de prévention, d’éducation et (peut-être) un peu plus de contrôle mais il s’agit en l’espèce, juste d’un changement d’habitude tandis que les moyens motorisés feront toujours autant de dégâts (sauf avancée technologique/techniques majeures dans ces domaines… avancées qui coûteront un bras, ne seront accessibles qu’à un petite caste (prix) et seront sans doutes peu adaptées à la pratique du cross…).
Qui va relever des infractions sur le domaine privé des huissiers car pour moi les gendarmes les agents ONF ne verbalisent par sur le domaine privé
Il faudrait peut être sensibiliser aussi les randonneurs sur leur impact environnemental… Déchets, dérangement, dégradation des sols, etc….
Et oui, les VTT et autres abiment le système racinaire des arbres … Et j’en passe … Le manque de respect et de civisme de certains génèrent ce genre de décision. Et je peux comprendre le propriétaire…
Qui peut verbaliser un marcheur qui emprunte un chemin d’une propriété privée.?
Bonjour. Que les bois soient interdits selon propriété, soit, mais pas les sentiers, qu’empruntaient nos aïeux depuis toujours. Patrimoine commun… Voilà l’équilibre à rechercher, non ?
Bonjour on parle de propriété privée donc un terrain qu’une personne à payer pour en avoir la jouissance.
Les clubs de randonnée devrait acheter des terrains ( vous ne marchez pas dans le jardin de votre voisin ? )
Moi même propriétaire d’une parcelle forestière j’ai dû refuser l’établissement d’un sentier sur ma parcelle car j’étais responsable de tout accident sur mon terrain et c’était à moi à prendre une assurance.
Je suis moi même marcheur mais il faut regarder tout les aspects d’un dossier