Le Tour du Mont-Blanc ou TMB pour les intimes offre une expérience de randonnée inoubliable au pied du toit de l’Europe. Rendu célèbre par l’Ultra Trail du Mont-Blanc, ce circuit mythique traverse pas moins de trois pays (France, Italie, Suisse) et dévoile chaque jour des panoramas alpins saisissants de beauté.
Une plongée exceptionnelle dans une nature préservée qui constitue un beau défi sportif à se fixer alors que la nouvelle année approche. Enfilez vos chaussures, on vous emmène !
Informations clés
- Durée : 9 jours
- Distance : 168 km
- Dénivelé positif total : 10 000 mètres
- Pays traversés : france, Italie, Suisse
- Niveau de difficulté : élevé
- Accès : boucle au départ des Houches (France)
- Cartes : carte IGN Tour du Mont-Blanc au 1/50 000ᵉ et TopoGuide Tour du Mont-Blanc publié par la Fédération Française de la Randonnée Pédèstre.
Ce qui vous attend sur le tour du Mont-Blanc
Le tour du Mont-Blanc est une expérience de marche inoubliable.
Au programme : onze cols et sept vallées, avec pour toile de fond quelques-uns des plus beaux sommets et glaciers alpins.
Le toit de l’Europe, perché à 4 809 mètres, constitue le point central de ce circuit qui se parcourt classiquement dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.
Le TMB offre également une plongée exceptionnelle dans une faune et une flore préservées.
Sur les sentiers de moyenne montagne, vous traverserez notamment les alpages fleuris, forêts de mélèzes et de sapins typiques de la région.
Les marmottes et leurs sifflets aigus seront également au rendez-vous. Lagopèdes alpins, tétras lyres, chamois, bouquetins, cerfs et chevreuils croiseront peut-être votre route tandis qu’en levant la tête, vous pourrez admirer les aigles royaux et gypaètes en plein vol.
Le tour du Mont-Blanc : pour qui ?
Effectuer le tour du Mont-Blanc en neuf jours requiert une très bonne condition physique.
La pratique régulière d’un sport d’endurance au moins deux à trois mois avant le départ est vivement conseillée, de même qu’une certaine expérience de la randonnée en montagne.
Dans ce défi sportif, les journées de marche se font longues et les dénivelés sont souvent supérieurs à 1 000 mètres.
Avis aux amateurs de randonnées physiques au long cours, donc.
Un tour du Mont-Blanc plus accessible
Le tour du Mont-Blanc emprunte un circuit plutôt bien défini. Cependant, de nombreuses variantes existent, permettant de rendre l’expérience plus accessible. Pensez notamment aux lignes de bus locales et aux remontées mécaniques.
Ces transports alternatifs offrent une solution pour moduler la difficulté de l’effort et la durée des étapes en fonction de vos capacités physiques ou de vos disponibilités.
Le tour du Mont-Blanc en 9 jours étape par étape
- Jour 1 – Des Houches aux Contamines-Montjoie via le col de Voza.
- Jours 2 et 3 – Jusqu’au refuge italien Elisabetta Soldini par le col du Bonhomme, la croix du Bonhomme et le col de la Seigne.
- Jours 4 et 5 – Du refuge Elisabetta Soldini au refuge Elena par Courmayeur (point de ravitaillement) et le Val Ferret italien.
- Jours 6 et 7 – Du refuge Elena à Trient par le Val Ferret Suisse, Champex, le col de la Forclaz (ou sa variante la fenêtre d’Arpette).
- Jours 8 et 9 – Depuis Trient jusqu’aux Houches par le col de Balme et la Haute vallée de l’Arve.
Comment se loger pendant le tour du Mont-Blanc ?
Refuges, gîtes et campings : la meilleure option hébergement
Le circuit abrite de nombreux refuges de montagne ouverts de mi-juin à mi-septembre. Si vous comptez partir sur les chemins en haute saison, pensez à réserver vos hébergements, car ceux-ci sont généralement pris d’assaut.
La réservation est d’ailleurs obligatoire dans nombre d’entre eux. En mode refuge, emportez avec vous une doublure pour sac de couchage, indispensable dans de nombreux dortoirs.
Autre option pour dormir sur le circuit : les nombreux campings, gîtes et hôtels installés dans les villages traversés.
Bivouaquer sur le TMB
Le bivouac reste difficile sur le TMB. En Italie, installer sa tente en autonomie est interdit en dessous de 2 500 mètres d’altitude. Il est donc impossible de camper dans la très grande majorité de la portion italienne. Les Suisses sont encore plus radicaux, en interdisant totalement le bivouac.
Les nuits en refuge, camping ou gîte restent donc le plus simple. Bon à savoir : il est possible de faire appel à une agence spécialisée pour réserver uniquement les nuits en refuge, tout en gérant le reste de votre randonnée.
Plus d’informations sur les hébergements
Voici deux sites à consulter pour obtenir plus de renseignements ou pour réserver votre hébergement :
Quand partir faire le tour du Mont-Blanc ?
Jusqu’au début du mois de juin, les cols sont encore souvent enneigés et rendent la progression difficile. La période de mi-juin à octobre offre ainsi les meilleures conditions de randonnée dans la région. Si possible, préférez même début juillet ou septembre, moins plébiscités par les marcheurs que le cœur de l’été.
Évitez cependant fin août, lorsque les flancs du Mont-Blanc accueillent l’Ultra Trail du Mont-Blanc (UTM).
Ce rendez-vous sportif devenu incontournable attire chaque année des milliers de personnes. Enfin, les circuits organisés proposent généralement des départs le samedi ou le dimanche.
Optez donc un départ décalé en semaine pour plus de tranquillité sur les chemins.
Quel matériel emporter sur le TMB ?
La liste du matériel indispensable varie en fonction de la saison et des conditions de randonnée (nuits uniquement en refuge, bivouac, etc.). Voici cependant quelques indispensables à emporter dans votre aventure :
- Un sac à dos de randonnée (40 L à 50 L en été si vous prévoyez de dormir en refuge) ;
- Une housse imperméable pour votre sac ;
- Une paire de bâtons de randonnée ;
- Une trousse de premiers secours et une couverture de survie ;
- La carte du TMB accompagnée d’une boussole (dont vous savez vous servir !) ;
- Un sifflet ;
- Une lampe frontale ;
- Un briquet ;
- Un sac de couchage ;
- Un kit de toilette ;
- Le nécessaire pour vous nourrir et vous hydrater ;
- Des vêtements en quantité suffisante, adaptés aux conditions météo ;
- De la crème solaire et des lunettes de soleil.
L’article est très intéressant et bien détaillé.
Cette randonnée difficile fait partie des mes objectifs.
Un TMB effectué avec mon fils ( un bel échange en toute complicité) , à faire au moins une fois dans sa vie , et pourquoi pas un second dans l’autre sens pour en avoir un autre point de vue !
Soit il faut etre prêt à enchainer 9 longues journées
de marche. Mais la difficulté dépend aussi beaucoup de ce l on a sur le dos et des nuits plus ou moins réparatrices! Pour ma part tour effectuée en 9j dans l autre sens….avec nuits en refuges confortables (excellent refuge Bonatti face aux grandes Jorasse), gîtes ou hotel….avec sacs transportes. En août 2020, merci au Covid qui n a laissé l accès qu aux francais/italien ret Suisse!