Vous vous apprêtez à succomber à l’appel des sommets ?
Pour les novices en alpinisme, nous vous proposons cinq sommets faciles, parfaitement adaptés pour une première ascension glaciaire.
En un, deux ou trois jours de marche, ces sommets souvent mixtes offrent un terrain de jeu idéal pour qui souhaite s’initier aux techniques d’alpinisme sans crainte, mais toujours avec un guide !
Dans les Alpes ou dans les Pyrénées, découvrez quatre sommets de plus de 3 000 mètres et un sommet au-dessus de 4 000 mètres accessibles aux débutants.
#1 La traversée de l’Arête des cosmiques (Massif du Mont-Blanc, Alpes) : une journée pour se familiariser avec les techniques d’alpinisme
Vous cherchez une aventure d’un jour pour vous familiariser avec les techniques d’alpinisme ? Nichée à 3 842 mètres, l’arête des cosmiques est un incontournable.
Cette course d’arête mi-glaciaire mi-rocheuse située dans le massif du Mont-Blanc offre un en effet un terrain de jeu idéal pour s’entraîner en dessous de 4 000 mètres.
Accès et parcours
L’accès se fait depuis le téléphérique de l’Aiguille du Midi en passant par le refuge des Cosmiques pour un total de 3 heures de marche et 300 mètres de dénivelé positif.
Temps forts de ce périple, le granit chamoniard et la vue exceptionnelle depuis la terrasse de l’Aiguille du Midi en font non seulement l’un des parcours les plus accessibles, mais également l’un des plus esthétiques pour une première course d’alpinisme.
Une petite expérience requise
Sans difficulté technique majeure, le parcours nécessite toute de même une petite expérience de marche avec des crampons.
De même, passez votre chemin si vous n’êtes pas à l’aise avec le vide, car plusieurs portions se franchissent en rappels.
Dans tous les cas, ne partez pas sans un guide. Bonne nouvelle cependant : la sortie sur une journée réduit considérablement les coûts d’encadrement !
#2 L’Aiguille du Tour (Massif du Mont-Blanc, Alpes) : deux jours d’alpinisme entre la France et la Suisse
Le plus haut massif d’Europe est un lieu privilégié pour s’initier à l’alpinisme.
Pour preuve, l’Aiguille du Tour, deuxième sommet de ce classement est lui aussi situé dans le massif du Mont-Blanc à 3 540 mètres.
La voie d’accès facile permet de découvrir la haute montagne tout en se familiarisant avec l’utilisation du matériel et les techniques de base. La nuit en refuge offre quant à elle une aventure complète.
Accès et parcours
Au programme de cette randonnée à la frontière franco-suisse : de la roche, de la neige et de la glace, des passages de crevasses et des brèches pour une expérience d’alpinisme complète. Le départ se prend depuis Vallorcine.
Une marche d’approche vous permet alors de gagner le refuge Albert 1er où vous passerez la nuit.
Après un départ matinal le lendemain, direction le pied duglacier du Tour avant de chausser les crampons pour passer le col supérieur du Tour (3 289 mètres) et arriver côté Suisse, sur le glacier du Trient.
De là, au pied de l’Aiguille du Tour, commence alors l’ascension finale dans les rochers.
Comme récompense de ces 840 mètres de dénivelé positif avalés dans la journée, la vue exceptionnelle sur l’Aiguille Verte, l’Aiguille du Chardonnet, le Valais, le Grand Combin et le Mont-Blanc signe une arrivée inoubliable. La redescente se fait en empruntant la même trace pour un total de5 heures de marche.
#3 La Roche Faurio (Massif des Écrins, Alpes) : un itinéraire varié pour découvrir l’alpinisme en haute montagne
Au cœur des Alpes, dans le massif des Écrins, la voie de la Roche Faurio est parfaite pour une première expérience d’alpinisme.
Son itinéraire varié semble avoir été tracé pour les novices, avec sa trace qui sillonne entre glace, neige et roches.
Accès et parcours
Le départ de la Roche Faurio est accessible depuis le pré de Madame Carle.
La première partie de la randonnée permet de rejoindre le refuge du Glacier Blanc (2 542 mètres) afin d’y passer la nuit et prendre le départ de la course le lendemain.
Il reste alors un peu moins de 1 200 mètres de dénivelé jusqu’au sommet pour profiter du splendide panorama sur le massif de Mont-Blanc (encore lui !).
#4 Le Vignemale (Massif du Vignemale, Pyrénées) : au sommet du plus haut glacier pyrénéen à 3 298 m d’altitude
À proximité du parc national des Pyrénées, le massif du Vignemale est sans conteste l’un des plus beaux des Pyrénées.
Niché à 3 298 mètres d’altitude, le sommet éponyme n’est autre que le point culminant des Pyrénées, qu’il est possible de rejoindre via le plus grand glacier de la région, le glacier d’Ossoue.
Ce parcours de la démesure sans grandes difficultés (sous réserve de conditions météo favorables) offre un cadre privilégié pour qui souhaite s’initier à l’alpinisme dans un cadre exceptionnel.
Accès et parcours
Au départ du barrage d’Ossoue, l’ascension du Vignemale emprunte le sentier de grande randonnée 10 (GR10®) pour rejoindre le refuge de Baysselance en 3h30 environ.
D’autres départs sont cependant possibles, notamment depuis Gavarnie et Torla.
De même, il est possible de passer la nuit au refuge ou d’effectuer l’aller-retour sur la journée. Dans ce cas, une bonne condition physique est requise pour effacer les 10 heures de marche et 1 700 mètres de dénivelé depuis le pied du glacier d’Ossoue.
Côté technique, aucune difficulté ne vous attend.
Si le glacier est le plus imposant des Pyrénées, il se franchit en 2 heures et n’exige aucune expérience préalable, à condition d’être accompagné d’un guide.
Parfait pour s’initier aux techniques de cramponnage et appréhender l’ascension glaciaire à plus de 3 000 mètres d’altitude.
#5 Le Grand Paradis (Massif du Grand-Paradis, Alpes) : un 4 000 italien accessible
On clôture ce classement pour un sommet de plus de 4 000 mètres : le Grand Paradis, niché exactement à 4 061 mètres d’altitude.
Dans les Alpes italiennes, sa trace offre l’une des voies de haute altitude les plus accessibles d’Europe.
Accès et parcours
Le Grand Paradis ou Gran Paradiso en italien est accessible depuis la Vallée d’Aoste, à Valsavarenche. L’ascension s’effectue généralement sur trois jours :
- Jour 1 : marche d’approche de 2h30 jusqu’au refuge Vittorio Emanuele II (2 732 mètres).
- Jour 2 : randonnée d’acclimatation jusqu’à la Tresenta (3 606 mètres). Cette deuxième journée permet de s’initier à la marche en haute montagne sur terrain mixte.
- Jour 3 : ascension du Grand Paradis. Cette dernière journée est souvent marquée par la rencontre avec les bouquetins, emblèmes du parc national du Grand Paradis. Les vues sur les glaciers et lacs environnants offrent quant à elles un cadre d’ascension sublime, avant une arrivée au sommet qui dévoile un panorama à 360° saisissant de beauté. Depuis le Gran Paradiso, le Mont-Blanc, le Mont-Rose, la Vanoise et les sommets de la Tresenta trônent en majesté.
Nos conseils si vous débutez l’alpinisme
- Prenez de la hauteur en douceur. Même si certaines agences vous font miroiter des ascensions à plus de 8 000 mètres moyennant quelques milliers d’euros tout de même, nous vous conseillons de débuter par des sommets peu élevés. Vous prendrez ainsi le temps de vous familiariser avec les techniques d’alpinisme et les effets de l’altitude tout en développant vos capacités physiques.
- Laissez-vous guider. Le recours à un guide est indispensable si vous n’avez aucune expérience dans le domaine. Ce professionnel aguerri vous apprendra notamment à lire la glace et à vous assurer de façon à progresser en toute sécurité.
- Équipez-vous. Piolets, crampons, corde, casque, baudrier, DVA, sonde, pelle, etc. : une sortie alpinisme ne s’improvise pas. Que votre équipement soit loué ou acheté, vous devez disposer d’un matériel professionnel afin de ne pas mettre votre vie en danger.
N importe quoi vous savez ce que
C’est l alpinisme hivernal…
Vous avez déjà gravi l un de ces sommets
Si on est novice en alpinisme il vaut mieux commencer par des ascensions l été. L hiver c est beaucoup plus compliqué .
Je suis d’accord pour un novice je déconseille ces randonnées alpinistes en hiver même avec un guide On ne dompté pas la montagne !!!!