Les adeptes de randonnées sont très souvent des amoureux de la nature désirant se retrouver dans des espaces vierges et préservés. Toutefois, au fil des sentiers, il n’est pas rare d’apercevoir des détritus qui gâchent l’expérience et le paysage.
Si les déchets posent déjà problème, d’autres soucis comme l’empreinte carbone sont beaucoup plus insidieux. Dans cet article, nous allons parler d’écologie et de randonnée. Nous donnerons des conseils pour agir au mieux lors de vos sorties et réduire votre impact sur la nature.
Nous verrons aussi que certains gestes, antérieurs à la randonnée en elle-même, ont une incidence sur la planète, puis nous essayerons de comprendre comment tenter d’y remédier.
La randonnée, une communion avec la nature
La randonnée est bien plus qu’un simple loisir ou qu’une activité sportive. Elle permet de se (re) connecter à la nature, de découvrir la faune, la flore, la géographie ou encore de profiter de la pluie, du soleil, du vent… Par ailleurs, la marche en extérieur aide à réduire le stress et contribue à une meilleure santé physique comme mentale.
Cependant, durant la marche, il n’est pas rare d’apercevoir des déchets qui entachent l’expérience. Si certains disent tout bonnement que « les gens manquent d’éducation » et de respect, beaucoup de randonneurs seront indignés, voire très en colère, à la vue des détritus.
En effet, qui n’apprécie pas de voir un bel emballage plastique au milieu des alpages ou dans les dunes ? Tout ceci n’est que la partie visible de l’iceberg et l’impact de l’Homme sur la nature est encore plus important.
De nombreuses personnes ayant conscience que l’équilibre de la planète devient de plus en plus précaire vont beaucoup plus loin dans leur approche de la randonnée.
De nos jours, il faut prendre en compte des problèmes comme la pollution, la perturbation de la flore, l’extinction de la faune, la dégradation des sols ou la déforestation pour réellement communier avec la nature. Ainsi, on devient acteur et on ne reste pas simple spectateur.
Pour faire rimer écologie et randonnée
Fort heureusement, il est possible de limiter l’impact de la randonnée sur la nature. Si des gestes simples comme la conservation de déchets et le respect de l’environnement représentent les premières étapes, d’autres actions aident à diminuer l’empreinte écologique et peuvent même parfois contribuer à améliorer la situation.
Concernant les déchets
Assez logiquement, il ne faut pas jeter les déchets dans la nature au cours des randonnées. Idéalement, les déchets biodégradables et les excréments doivent être enterrés.
Ainsi, cela évitera d’attirer la faune près du sentier, perturbera moins son mode de vie et préviendra un éventuel risque de contamination.
De plus, cette attitude préservera la beauté des paysages, sans déchets en décomposition. Concernant vos déchets non biodégradables, qu’il s’agisse de papier toilette, d’emballages, de bouteilles plastiques ou autres, il est impératif de les conserver jusqu’à votre retour à la civilisation.
Munissez-vous de sacs poubelles biodégradables et stockez-y vos déchets. Il sera alors facile de les jeter dans une poubelle au moment propice. Autant que faire se peut, optez pour des objets qui peuvent être réutilisables.
Cela passe par exemple par une gourde, de la « vaisselle » de camping durable, ou encore du tissu plutôt que des mouchoirs jetables. Beaucoup de randonneurs pratiquent également le « plogging ».
Cette approche venue tout droit de Suède consiste à collecter les détritus que vous rencontrez au fil de votre périple. Pour aller plus loin, il est même conseillé d’adopter cette attitude lors des simples balades en bord de mer ou dans la nature.
Suivre le chemin, c’est important
Les balises du GR ou du sentier ne sont pas là pour décorer ! Elles délimitent l’espace « réservé à l’Homme » et doivent être respectées. Le fait de ne pas suivre les balises et de s’aventurer hors du chemin risque de porter préjudice à la faune et la flore.
Cela peut bouleverser la quiétude des animaux alentour et endommager les végétaux ou autres champignons.
Bien entendu, cela va de soi pour beaucoup, mais il ne faut pas ramasser de végétaux durant le périple. Les plantes et les fleurs font partie d’un écosystème subtil et si chaque individu fait de la sorte, celui-ci sera très perturbé. À défaut, préférez prendre les végétaux et insectes en photo, sans les manipuler pour ne pas les déranger.
Attention à votre matériel de randonnée
Nous l’avons mentionné dans la partie sur les déchets, mais il vaut mieux privilégier du matériel réutilisable autant que possible.
Il en va de même pour les équipements de randonnée et les vêtements. Optez pour des marques et des produits qui suivent des normes strictes en termes de respect environnemental.
Portez votre choix sur des vêtements utilisant des matériaux recyclés et favorisez des équipements durables.
Randonnée et nourriture
On n’y pense pas toujours, mais la nourriture occupe une place importante dans le respect de l’environnement et cela ne concerne pas que les emballages.
Il vaut mieux consommer des produits faits maison ou provenant de l’agriculture bio locale que de se tourner vers des denrées industrielles.
Vous pourrez ainsi soutenir les producteurs locaux, réduire les déchets, limiter votre empreinte carbone et pourquoi pas découvrir le terroir gastronomique de la région visitée.
Limiter au maximum l’empreinte carbone
Avoir une empreinte carbone négative apparaît quasiment infaisable, mais il est envisageable de la diminuer au maximum.
Si suivre les conseils précédents peut vous y aider, sachez que le mode de transport pour atteindre votre randonnée a aussi son importance.
Pourquoi partir en avion à l’autre bout de l’Europe pour faire une randonnée, alors que tant de merveilles vous attendent à quelques kilomètres de chez vous ?
Au cours de vos voyages, que ce soit pour randonner ou au quotidien, préférez le covoiturage ou les transports en commun afin de limiter votre empreinte carbone.
Éducation et environnement
Cet aspect ne concerne pas tout le monde, mais il nous semble important de le mentionner. Le respect de l’environnement passe aussi par l’éducation !
Faites preuve de civisme lorsque vous apercevez quelqu’un jeter ses papiers et rappelez-lui que son acte a des conséquences dramatiques sur la nature.
Si la personne se met en colère, rien ne sert de se braquer. Ramassez simplement ses déchets devant lui, il se rendra alors peut-être compte que son comportement est toxique…
Lors des randonnées, balades ou marches dans la nature avec des enfants, expliquez-leur l’écosystème, la faune, la flore et les répercussions de la pollution de manière pédagogique.
C’est en éduquant de meilleurs Hommes qu’on forge un meilleur futur. D’autant plus que les petits apprécient généralement la nature et ils comprendront très rapidement que sa protection est nécessaire pour en profiter.
Le mot de la fin
Notre planète subit chaque jour de multiples agressions qui la mettent en péril et il serait dommage d’en rajouter, surtout pour partir en randonnée.
Il apparaît urgent de songer à l’écologie au quotidien et de se responsabiliser.
Si on ne peut pas changer le comportement de tout le monde, on peut parfois inciter les autres en adoptant les bons réflexes ou en leur expliquant.
Quoiqu’il arrive, une attitude respectueuse vis-à-vis de la nature, en randonnée ou ailleurs, reste impérative pour pouvoir profiter de ses charmes encore longtemps.
C’est un peu le monde à l’envers, l’humain est nature (c’est un animal) et dans votre présentation il n’en fait pas parti ! Vous oubliez que les ramasseurs de champignons, les chasseurs, les pêcheurs et tant d’autres sortent des chemins, même si la plupart reste sur le sentier parce que c’est plus facile, il est dramatique que vous incitiez à ne pas en sortir, bonjour la curiosité, la découverte, sortir du chemin, faire un détour est essentiel ! Aujourd’hui le premier problème c’est avant tout que plus personne ne va dans la nature notamment les jeunes. Votre présentation est délétère, caricaturale. Je passe sous silence les déchets laissés par certains randonneurs mais cela n’a rien à voir avec ceux qui randonnent, c’est le tourisme véhiculé qui en est la cause et une société du jetable. Bref je n’ai pas le temps de reprendre tout votre article mais c’est trop hors sol, une vision angélique de la nature.
Je partagerai volontiers mes périples solitaires dont plusieurs films…
Montagnes… 3 traversées des Alpes seul…
Un sur le mont blanc…
Et ce tour du monde de l’aventure qui continue et des 5000 m réussis et 6000 m… Avec 71 pays actuellement…une cinquantaine de conférences données… Des radios et tv…