Imaginez-vous en pleine randonnée, en train d’admirer la beauté des montagnes ou de traverser une forêt sauvage.
Tout semble parfait, jusqu’à ce qu’un imprévu surgisse. Que feriez-vous si vous vous retrouviez en situation d’urgence ?
C’est là qu’intervient la règle des 3, un principe de survie simple, mais crucial qui pourrait bien vous sauver la vie.
L’objectif ? Vous aider à prioriser vos actions afin de répondre à vos besoins vitaux dans des situations d’urgence.
Quels sont les principes de la règle des 3 ? Comment bien réagir pour maximiser vos chances de survie ? C’est ce que nous allons voir tout de suite.
3 secondes d’inattention : l’accident n’est jamais loin
Le premier point de la règle des 3 se réfère moins à la gestion d’un problème qu’à sa prévention. Il rappelle que 3 secondes d’inattention suffisent à subir un accident potentiellement mortel.
Une chute de pierres en montagne, une branche qui tombe d’un arbre ou un pied qui glisse sur une pente escarpée, et voilà que l’accident arrive.
La prudence est donc de mise, d’autant plus si vous randonnez dans des milieux à risques ou isolés.
Comment minimiser le risque d’accident en randonnée ?
- Restez hydraté. Le manque d’eau altère les capacités physiques et psychiques.
- Gardez votre calme en toute situation (ou tout du moins, essayez de le faire). Une décision prise sous l’effet du stress est souvent accidentogène.
- Restez à l’écoute de votre corps et de ses besoins, et cela même si vous randonnez en groupe. La dynamique collective peut vous amener à dépasser vos limites, jusqu’à commettre une erreur potentiellement fatale.
3 minutes sans oxygène : une urgence vitale
Que l’air vienne à manquer ou que sa qualité se dégrade, une chose est certaine : il faut réagir vite, très vite.
Avalanche, incendie en forêt ou niveaux d’oxygène réduits par l’altitude peuvent en effet créer des situations potentiellement fatales en 3 minutes, en mettant à mal l’oxygénation de vos organes vitaux.
Dans un premier temps, priorité doit donc être donnée à fournir de l’oxygène de qualité à votre organisme.
Trois astuces de survie pour vous oxygéner
- En cas d’air dégradé, protégez vos voies respiratoires en utilisant un tissu, un foulard humide ou un masque.
- Si vous êtes enseveli sous la neige, essayez de créer une poche d’air autour de votre visage.
- En haute altitude, vérifiez toujours le bon fonctionnement de votre matériel d’oxygène avant de partir.
3 heures sans protection contre les éléments : priorité à l’abri
En pleine nature, les intempéries, le froid et la chaleur sont souvent à l’origine du décès des randonneurs égarés. Hypothermie ou hyperthermie peuvent survenir rapidement, d’autant plus si une blessure vous immobilise. Construire (ou trouver) un abri doit être votre principale priorité.
Trois astuces de survie pour construire un abri
- Partez avec un bracelet paracorde. Ce petit outil de survie permet d’embarquer entre deux et cinq mètres de corde de nylon ultra-résistante autour du poignet. Il se révèlera d’un grand secours au moment d’assembler votre abri.
- Prenez le temps d’observer l’environnement. Choisissez un endroit stratégique protégé des éléments (vent, pluie, soleil) et des risques naturels (chutes de rochers, inondations, passages d’animaux). Évitez notamment les fonds de vallée, où le risque de crue est plus élevé.
- Une fois votre abri construit, allumez un feu pour vous réchauffer et tenir à distance les animaux sauvages.
3 jours sans eau : prendre garde à la déshydratation
Vous pouvez survivre jusqu’à 3 jours sans eau, mais soyons honnêtes : c’est déjà très long. Une fois votre abri construit, priorité doit donc être donnée à la recherche d’eau potable (ou à purifier).
En effet, la déshydratation peut vous affaiblir rapidement, altérer votre jugement et compromettre vos chances de survie.
Trois techniques de survie pour se procurer de l’eau potable
- Observez la nature : les pistes d’empreintes mènent généralement à un point d’eau. De même, des oiseaux tournoyant dans le ciel tôt le matin ou tard le soir indiquent souvent la présence d’eau potable à proximité.
- Purifiez l’eau que vous trouvez avec des pastilles ou utilisez des techniques simples comme la filtration avec un filtre à café, un tissu ou un morceau de charbon.
- En l’absence de matériel, faites bouillir l’eau.
3 semaines sans manger : la chasse aux calories
Le manque de nourriture n’est pas immédiat. Votre corps dispose généralement de réserves suffisantes pour « s’auto-alimenter » durant 3 semaines.
Bloqué longtemps en pleine nature, il vous faudra cependant partir à la chasse aux calories afin de trouver l’énergie nécessaire à votre survie.
Deux conseils de survie pour s’alimenter en pleine nature
- Concentrez-vous sur les aliments riches en calories, protéines, vitamines et/ou minéraux faciles d’accès. Ne dépensez pas plus de calories dans la recherche de denrées alimentaires que ce que votre repas final vous apportera.
- Concentrez-vous sur les plantes comestibles. La plupart des bulbes, racines et tubercules cuits, fougères bouillies et baies composées peuvent être consommées sans danger. Montrez-vous cependant prudent et consommez uniquement les aliments que vous savez comestibles.
3 mois sans contact humain : la solitude, un autre ennemi
L’humain est un animal social. Après 3 mois sans contact avec la civilisation, l’isolement peut devenir une menace pour votre santé mentale.
L’absence de communication et de stimulation sociale peut engendrer des hallucinations et mener jusqu’à la folie.
L’astuce de survie pour lutter contre la solitude
Si vous deviez malheureusement vous retrouver isolé longtemps, parlez aux animaux, aux plantes, à un ami imaginaire ou à vous-même.
Cela peut sembler absurde, mais c’est un moyen efficace de garder votre esprit occupé et de ne pas sombrer dans la folie.
Le Berry
Un sacré randonneur celui qui a écrit cet article …….en cas d’avalanche essayer de faire une poche d’air !! …pour faire une poche d’air il faut que l’avalanche soit arrêtée ,que l’on soit conscient ce qui est peu probable et que la pression de la neige ou plaque à vent ne vous est pas « écrasée dans une gangue de glace « avec la pression gravitionnelle.
Un bracelet paracorde 😂gadget de citadins
Bref pas grand chose de positif pour un randonneur montagnard….pour un randonneur citadin ou Kho-Lanta ok
Dans ce post, inextricablement confus, je cherche toujours quelle est « la règle des 3 » ?
Quant au fonds du propos, il est parfaitement abscon, irréaliste et donc inapplicable, donc inutile ! PS. J’ai déjà envoyé un avis (sur un autre sujet) à l’auteur de ces « conseils »…
J’attends toujours la réponse !
Bernard