La randonnée est une activité en plein air prisée qui présente de nombreux avantages tant sur le plan physique que mental.
Elle permet non seulement d’améliorer la santé cardiovasculaire mais aussi de réduire le stress.
Voyons un peu comment optimiser votre vitesse de marche et rendre votre expérience de randonnée plus agréable.
Comprendre sa propre vitesse de randonnée
Savoir quelle est votre vitesse de randonnée moyenne avant de partir en excursion peut faire une grande différence dans l’organisation de votre sortie.
Il est souvent utile d’avoir une idée générale des vitesses moyennes en fonction des niveaux d’expérience.
- Débutants : 1,6 à 3,2 km/h
- Randonneurs intermédiaires : 3,2 à 4,8 km/h
- Randonneurs expérimentés ou rapides : 4,8 à 6,4 km/h
Ces chiffres ne sont que des lignes directrices générales; votre vitesse dépendra de divers facteurs comme votre condition physique, la difficulté du sentier, le terrain et autres éléments que nous aborderons plus loin.
Quelle est la vitesse d’un randonneur moyen ?
La vitesse moyenne de marche d’une personne est estimée à 4 à 6 km/h, mais cela s’applique principalement aux terrains faciles avec un sac léger.
En randonnée avec un sac à dos plus lourd, cette vitesse peut descendre à environ 3 km/h. Sur des terrains accidentés avec beaucoup de dénivelé, la vitesse moyenne peut même se réduire à 1 ou 2 km/h.
Pour les débutants, il est conseillé de commencer lentement sans chercher à parcourir une grande distance en une journée, afin de profiter de l’expérience sans s’épuiser.
Chaque randonneur ayant son propre rythme, il est important de ne pas céder à la pression du groupe et d’être autonome avec un équipement adapté, comme de l’eau, des collations et une trousse de premiers secours.
Cela permet de rester serein, même en cas de séparation temporaire du groupe.
Facteurs influençant la vitesse de randonnée
Niveau de forme physique
Le niveau de forme physique joue un rôle crucial dans la vitesse de marche des randonneurs. Voici quelques aspects qui peuvent influencer votre performance :
- Forme cardiovasculaire : Une bonne circulation de l’oxygène et des nutriments vers les muscles améliore l’endurance.
- Endurance musculaire : La capacité à maintenir une activité musculaire spécifique sur une longue durée affecte la vitesse globale de randonnée.
- Programme d’entraînement : Suivre un entraînement adapté à la randonnée ou des activités physiques similaires améliore la vitesse moyenne.
- Âge et conditions de santé : Ces facteurs peuvent déterminer votre niveau de forme global et votre capacité à maintenir une allure rapide.
Gain d’altitude
Lorsque vous faites face à un gain d’altitude important, cela peut avoir plusieurs impacts notables :
- Effort accru : Grimper requiert plus d’énergie car il faut lutter contre la gravité.
- Mal d’altitude : Des symptômes tels que maux de tête, nausées et vertiges peuvent apparaître, réduisant ainsi votre capacité à maintenir votre rythme habituel.
- Pauses régulières : À mesure que vous grimpez, il peut être nécessaire de faire plus de pauses pour récupérer.
- Temps d’acclimatation : Si vous n’êtes pas habitué aux hautes altitudes, il faudra prévoir du temps pour s’acclimater avant d’entreprendre une longue randonnée.
L’influence de l’âge
Avec l’âge viennent certains changements physiologiques qui peuvent affecter votre vitesse de randonnée :
- Capacité aérobie réduite : La capacité du corps à transporter l’oxygène vers les muscles diminue, affectant ainsi l’endurance.
- Force musculaire réduite : Une perte naturelle de masse et de force musculaires se produit, notamment dans les jambes et le tronc.
- Rigidité et douleurs articulaires : L’arthrite ou d’autres affections peuvent limiter la mobilité et ralentir le rythme de marche.
Gestion du temps et planification
Connaître sa vitesse de randonnée aide non seulement à calculer le temps nécessaire pour terminer un sentier, mais apporte également d’autres bénéfices pratiques.
Avoir une estimation de votre vitesse facilite la planification de vos randonnées, par exemple :
Vous pouvez éviter les obstacles météorologiques prévus comme la pluie ou la marée basse, et éviter de marcher de nuit.
En cas de départ tardif ou de changement brusque de météo, connaître votre rythme vous permet d’ajuster vos plans et de gérer votre énergie efficacement, assurant ainsi une randonnée plus sûre.
Conseils pratiques pour améliorer la vitesse de randonnée
Adopter une bonne posture
Une bonne posture contribue à augmenter l’efficacité de la marche et réduit la fatigue. Gardez le dos droit, les épaules détendues et regardez vers l’avant.
Hydratation et nutrition adéquates
Boire régulièrement de l’eau et manger des snacks énergétiques aide à maintenir votre niveau d’énergie tout au long de la randonnée. Évitez les repas copieux qui pourraient alourdir votre progression.
Rester léger
Emportez uniquement l’essentiel pour minimiser le poids de votre sac à dos. Un équipement lourd ralentit significativement votre allure.
Techniques de respiration
Adoptez une respiration profonde et régulière pour maximiser l’apport en oxygène. Cela peut améliorer votre endurance et aider à maintenir un bon rythme.
Entraînements spécifiques
Intégrer des exercices cardio et des sessions de musculation dans votre routine peut grandement augmenter votre vitesse de randonnée. Pensez à inclure des montées et des descentes pour mieux préparer votre corps aux variations de terrain rencontrées en randonnée.
Rythme soutenu
Au lieu de commencer trop vite, trouvez un rythme confortable que vous pouvez maintenir tout au long de la randonnée. Les débutants ont tendance à se fatiguer rapidement s’ils essaient d’aller trop vite dès le début.
Pour avoir effectué le hrp dans les Pyrénées en autonomie…..
Je me suis fixé les consignes du. Topo guide….
On ne parle pas de km/h
Mais de dénivelé positif……
300m de dénivelé positif par heure avec un sac de quinze kilos…..ça se gère bien…..et avec un ado de 16ans. …..même poids…..meme denivele……
J’ai 75 ans, je pratique 2 à 3 fois par semaine des sorties de 8kms chacune en 1h 20mn sur un parcours relativement plat avec 2 montées de 350 m, ça me permet de garder la forme, j’espère que je fais le bon choix. Je fais également une sortie en vélo de 50 kms tous les 8 jours à 26km/heure, j’aimerais avoir votre avis, j’en fais peut-être trop! Merci.
En montagne, parler en km/heures, est trop vague, mais on parle plus de dénivelée à l’heure, en famille nous nous basions sur 300 à 400m/h, ce qui est pour nous beaucoup plus clair. Nous comptons toujours la dessus pour nous fixer l’heure de départ. 300m/heure est le minimum parfois nous atteignons 400 mètres, en prenant une large de sécurité, nous pratiquons ainsi alors que nous atteignons 50 ans de rando. Nous avons, certes le GPS, mais nous avons aussi la carte, l’altimètre, et ma boussole.
Bonjour, incroyable ! vous ne parlez pas de la taille du randonneur…. C’est la première chose dont vous auriez dû parler. Une femme qui mesure 1,60m et un mec qui mesure 1,95m avec la même cadence auront une différence de vitesse de plusieurs km/h….
Je suis tout à fait d’accord avec Louis ! Je mesure 1m54, et mon mari mesure 1m80… On n’a jamais eu le même rythme ! Le plus grand ralentit toujours pour attendre le plus petit 🙂
Bonjour,
Je m’aperçois qu’il manque une variable non négligeable dans votre etude : les bâtons de marche
Ça aide grandement aussi pour la propulsion, surtout sur terrain plat ou avec peu de dénivelé.
Perso, je constate une différence avec et sans.
Par contre, parler de km/h c’est pour du plat. Je suis adepte du dénivelé en m/ h qui me convient mieux à mon style de randonnée.