Vous avez déjà entendu parler de randonnée les pieds dans l’eau ?
Non, non, il ne s’agit pas de partir en canyoning pour avoir des sensations fortes, mais plutôt de se reconnecter avec soi et la nature.
On vous dit tout sur cette pratique récente qui fait de plus en plus d’adeptes en France et un peu partout dans le monde.
Le concept de la rando les pieds dans l’eau
L’idée derrière ce genre de randonnée, c’est de remonter les eaux fraiches d’un ruisseau ou d’une petite rivière sur un ou plusieurs kilomètres.
Ici, il n’est pas question de suivre gentiment les berges bien au sec, mais de fouler directement le lit du cours d’eau tout au long du parcours.
Généralement, ce style de rando se fait dans un environnement montagnard ou vallonné et implique un dénivelé entre 50 m et 80 m.
La plupart du temps, on marche dans une faible hauteur d’eau, à mi-mollet, mais on peut quand même parfois avoir la surprise de se retrouver avec de l’eau à mi-cuisse dans certains creux.
Pour commencer, exit les pieds nus ou les tongs, il reste impératif d’avoir une bonne paire de chaussures (bien lacées) afin d’évoluer plus facilement sur les cailloux.
Ensuite, il suffit de mouiller ses chaussettes et de faire ses premiers pas dans l’eau froide pour s’habituer à la température, souvent située autour de 15 °C.
Les sorties se font fréquemment en groupes restreints, idéalement avec un guide qui connaît les lieux pour prévenir les problèmes, mais aussi donner des infos sur la faune et la flore environnantes.
L’entraide entre marcheurs est très régulièrement de mise pour franchir certains points et gravir les rochers ou autres petits obstacles.
Les risques de chute demeurent assez rares puisqu’on progresse d’ordinaire à un rythme plutôt tranquille pour éviter de se fouler les chevilles.
Les bienfaits de ce style de randonnée
L’avantage de la rivière déjà, c’est qu’il n’y a pas de réel danger et qu’on ne risque pas de rencontrer de méduses.
Blague à part, le premier truc appréciable, c’est la sensation de l’eau fraîche sur les pieds, surtout quand l’air est chaud.
Si les frileux peuvent redouter l’eau froide, il faut savoir qu’on s’y habitue très vite et qu’on n’y prête plus attention après seulement quelques minutes de marche.
Mis à part le rafraichissement, la rando les pieds dans l’eau permet de gagner en proprioception, plus précisément la gestion de l’équilibre et des mouvements du corps.
Lorsqu’on ne voit pas bien ou l’on met ses pieds, cela pousse à être plus vigilant au niveau des appuis et renforce l’agilité.
En plus, il faut sans cesse choisir l’itinéraire paraissant le plus facile ce qui force à être plus attentif à l’environnement, mais aussi à l’apprécier.
Les p’tits conseils avant de se lancer à l’eau
Il reste très fortement déconseillé de pratiquer ce type de marche seul, notamment compte tenu des risques de foulure ou de glissade.
Par ailleurs, il vaut mieux ne pas s’aventurer dans des eaux vives qui peuvent rendre l’excursion dangereuse. Si vous êtes intéressé, n’hésitez pas à vous tourner vers un guide proposant ce style de rando
Celui-ci saura vous donner un itinéraire adapté à votre niveau et aussi vous éviter de perturber certaines espèces locales.
Préférez un petit sac à dos, pas trop chargé, pour ne pas être déstabilisé en marchant sur les rochers.
Prévoyez aussi un short qui sera plus agréable qu’un pantalon surtout si vous mettez un pied dans une vasque plus profonde que prévu.
Ah oui, une dernière chose ! Pensez à prendre des vêtements de rechange pour ne pas tremper votre véhicule après votre excursion.
Totalement déconseillé pour proteger l’écosystème….dommage que cela devienne a la mode
Les dégats sur la faune ,(poissons ,invertébrés) sont énorme .
C’est absolument néfaste pour préserver les cours d’eau et leur flore.
Vous ne devriez pas promouvoir ce type d’activité !
Une aberration ! Comment détruire une rivière et sa vie aquatique.. Et bien suivez le guide..!
les petits ruisseaux sont les écosystèmes d’eau douce les plus fragiles qui existent, faire de la rando dedans c’est comme inviter un troupeau de vaches dans votre chambre , vous seriez content ? votre article est une invitation a leur destruction, vous donnez le pire exemple , vous êtes sur que vous aimez et connaissez la nature ? JE CROIS PAS … Philippe C Président d’une association de protection des milieux aquatiques.
du grand n’importe quoi, il y a des panneaux qui indiquent aux personnes de ne pas marcher dans l’eau à cause des frayères pour que les salmonidés puissent se reproduirent, dans les bonnes conditions et là ils en ont rien à faire, entre les barages que font les adultes avec des grosses pierres, les cormorans, les loutres, maintenant la marche dans l’eau, ou va la connerie humaine, vous ne protégez pas la nature, vous la détruisez
Totalement dénué de sens !!! Une catastrophe pour tour l écosystème des ruisseaux et petites rivières qui sont très fragiles.
Renseignez vous sur l Impact de telles pratiques avant de les promouvoir.
Bonjour,
Je me permets d’écrire en toute transparence que je suis assez déçu par l’article ci-dessus, qui ne mentionne absolument pas les risques, limites et impacts de la pratique.
1. Tout d’abord, l’impact écologique de ce genre d’excursions serait insupportable pour les petits cours d’eau si une telle activité venait à se développer en masse (imaginez autant de gens dans l’eau que sur les GR…) ; si je peux vous donner un exemple concret de bonne pratique, le monde de la pêche encourage de plus en plus les pêcheurs à limiter au maximum leurs entrées dans l’eau sur de nombreux cours d’eau, afin de ne pas piétiner les frayères de poissons et la vie subaquatique qui leur sert de nourriture ; par ailleurs, lorsqu’ils se déplacent dans l’eau, les pêcheurs le font avec parcimonie et le plus délicatement possible pour ne pas en perturber le cours… ce qui n’est pas imaginable en randonnée, et avec un nombre de randonneurs bien plus conséquent…. Enfin, le wading est tout simplement interdit jusqu’à fin mai sur un grand nombre de cours d’eau (protection des frayères)… et n’est autorisé que sur les grandes rivières qui peuvent supporter le passage de quelques personnes, en dehors du cours principal… il est souvent interdit sur les petites rivières, et surtout les ruisseaux pépinières, fragiles, comme celui qu’on voit sur la vidéo !!
2. Ensuite, n’oubliez pas que les berges de la plupart des cours d’eau sont… privées, et donc il n’est pas toujours autorisé de s’aventurer dans le lit d’une rivière sans avoir d’abord obtenu l’autorisation du propriétaire ; si je tire encore un enseignement du monde de la pêche que je connais, les pêcheurs paient pour l’accès aux berges via la Fédération locale…
3. Enfin, il ne faut pas négliger en termes de sécurité que bon nombre de rivières de haute montagne sont soumises à des variations de niveau très dangereuses dues aux barrages hydroélectriques, il faut beaucoup d’expérience pour minimiser le risque, qui n’est jamais de 0
4. Pour finir, je tiens à souligner qu’il faut multiplier les initiatives pour partager nos espaces naturels entre les pratiquants de différentes activités (rando, canyonning, peche, canoe…) et qu’il y a de très belles manières de profiter de nos cours d’eau, qui souffrent beaucoup. La randonnée et le sightseeing qui va avec en est un excellent exemple, mais s’aventurer dans l’eau présente de nombreux défauts… et la cohabitation entre passionnés de la rando, du kayak, de la pêche, de la baignade demande et dépend de notre capacité à tous de profiter de notre nature avec raison et parcimonie. Il y a des zones de baignade dédiées dans les rivières et lacs de montagne, tout comme il y a des zones interdites à tous, d’autres réservées à la pêche (très rares à vrai dire), et des descentes en raft et kayak organisées sur certaines fleuves (comme la Dordogne) uniquement à des lieux et horaires « raisonnables ». Promouvoir la marche dans l’eau pour tous comme l’activité de demain, sans pointer les défauts de cette dernière risque de promouvoir une activité dangereuse pour l’environnement à une époque où la sécheresse a quasiment mis à mort certains de nos plus beaux cours d’eau en France ces dernières années…
Voilà, j’espère que ces quelques mots et arguments vous auront convaincu que si la pratique ne doit pas forcément être interdite, elle devrait a minima etre fortement encadrée.
^^ Les sorties se font fréquemment en groupes restreints, idéalement avec un guide qui connaît les lieux pour prévenir les problèmes, mais aussi donner des infos sur la faune et la flore environnantes.^^
La phrase qui me fait bondir ! Si tu veux vraiment faire qlq chose d’intelligent , marche sur la berge .
je vis et pêche en dordogne , et tout les ans, simplement par manque de connaissance , je vois les vacanciers détourner les pierres et cailloux arracher les herbiers ,