Lancée en Alsace en 2014, la plateforme Visorando a connu un véritable engouement depuis le début de la crise sanitaire.
Offrant une expérience unique aux amateurs de randonnée, elle attire chaque année des millions d’utilisateurs à travers le monde.
Récemment, l’entreprise a aussi acquis son homologue anglais Plotaroute afin d’accélérer son développement international.
Une offre collaborative et innovante
Visorando est née de l’idée de deux cousins, Arnaud Lecus et Fabien Biver, qui voulaient créer un site permettant de partager des idées de randonnées et de proposer des outils pour planifier des itinéraires.
La plateforme fonctionne sur un principe collaboratif : chaque utilisateur peut ajouter ses propres parcours, avec des descriptions détaillées et précises, ainsi que des conseils pratiques.
- Plus de 29 000 itinéraires disponibles en France et à l’étranger
- 25 millions de visites enregistrées sur le site en 2022
- 2,1 millions de téléchargements de l’application mobile
En plus de l’aspect communautaire, Visorando propose également une application mobile permettant de suivre les itinéraires en temps réel, sans avoir besoin de carte ou de boussole.
L’utilisateur n’a qu’à suivre le tracé rouge sur l’écran de son smartphone pour progresser sur le sentier.
Une équipe dédiée et passionnée
Jusqu’à présent, la société était principalement basée en Alsace.
L’équipe de Visorando compte aujourd’hui une quinzaine d’employés permanents, répartis entre Soultz et d’autres régions françaises.
Parmi eux, des modérateurs vérifient chaque itinéraire avant sa publication afin d’assurer la qualité et la fiabilité des informations.
Nous avons une équipe de modérateurs passionnés, qui vérifie tous les parcours dans leur propre région, ajuste l’itinéraire si nécessaire, et s’assure également que les fichiers accompagnant soient présentés de manière cohérente. Fabien Biver, co-fondateur de Visorando
Deux développeurs communautaires pour un développement international
Dans le cadre de son expansion internationale, Visorando a embauché deux développeurs pour animer et structurer la croissance de la communauté :
- Un développeur pour les pays germanophones
- Un développeur pour la Grande-Bretagne
Leur mission est de trouver et réunir de nouveaux randonneurs à l’étranger, prêts à partager leurs parcours favoris et enrichir ainsi la base de données de la plateforme.
L’acquisition de Plotaroute pour renforcer la présence anglophone
Afin d’accélérer son développement à l’international, Visorando a récemment fait l’acquisition de Plotaroute, une plateforme anglaise dédiée à la planification d’itinéraires pour les activités en plein air.
Ce rachat permettra notamment à Visorando d’accroître sa visibilité au Royaume-Uni et au-delà.
Un partenariat fructueux avec le fondateur de Plotaroute
La collaboration entre Visorando et Plotaroute est née de discussions avec John Piears, fondateur de la plateforme britannique, qui travaillait jusqu’alors en solitaire en tant qu’auto-entrepreneur.
L’objectif initial était simplement de nouer un partenariat, mais il s’est rapidement transformé en une opportunité d’acquisition mutuellement bénéfique.
Une complémentarité technique
L’une des forces de Plotaroute réside dans son outil puissant de planification d’itinéraires, qui intéresse fortement les créateurs de Visorando.
L’idée est donc de maintenir et développer les fonctionnalités techniques de Plotaroute tout en y ajoutant l’expertise de Visorando.
Pour éviter un choc psychologique majeur pour les utilisateurs, nous souhaitons conserver au maximum Plotaroute tel quel. Et si jamais il doit y avoir une transition pour l’intégrer à Visorando, cela se fera en douceur. Fabien Biver, co-fondateur de Visorando
Visorando entend bien poursuivre sur sa lancée, en séduisant toujours plus d’utilisateurs passionnés de randonnée grâce à son offre innovante et sa volonté constante d’évolution et d’amélioration.
Bonjour
Visorando ne vérifie pas ses sources beaucoup de circuits passent sur des chemins non autorisé et crée des conflis avec les propriétaires,
des circuits sont copié sur des topos guides ffrandonnee sans cités les sources c est un non respect du travail des bénévoles
Sinon c est une bonne appli
Marcel
On suit beaucoup de randonnées qui passent sur des départementales mais bon les voitures nous voit au dernier moment et ne font que nous frôler alors ça va
Pour répondre à Klipp qui écrit :
(Visorando ne vérifie pas ses sources beaucoup de circuits passent sur des chemins non autorisé et crée des conflis avec les propriétaires )
Effectivement et donc conseil à tous les gens qui commencent à voir des gens arriver sur leurs terrains privés et leurs chemins privés :
Les personnes n’arrivent pas par hasard chez vous : ils suivent des itinéraires sur internet donc commencer à tout fermer avec des barrières, panneaux etc …:
Vous viviez cacher tranquille et inconnus de tous et étiez tranquille , bientôt ce sera fini :
Au début ils arrivent un à un et suivant la région où vous êtes et la proximité de grandes villes vous pourrez arriver rapidement à 200/300 personnes les jours de beau temps , bien sûr parmi toutes toutes ces personnes beaucoup reviendront en vtt quad et autres motos de cross ,
sans parler de ceux qui promènent leurs chiens sans laisses chiens qui viendront se fritter aux votres .
Je vous laisse imaginer les futurs beaux Dimanches et vacances que vous passerez chez vous : vous aurez toutes les nuisances possibles dûs aussi au passage de grand public sur votre propriété : razzia sur votre verger, sortir les gens qui pique-nique sur votre terrain, gérer lés déchets, etc …en plus avec la mode des randonnées de nuit vous serez réveiller par n’importe qui à point d’heure, à propos de nuit : certains auront repérés pas mal de trucs sur votre propriété de jours ( atelier ouvert , garage , voitures , etc…) donc attendait vous à pas mal de cambriolages, il y a de tout dans le grand public .
Mieux vaut prévoir que guérir car si vous vous adressez à vos Mairies suite à ces nuisances ils vous répondront que c’est en propriété privée et donc ils peuvent rien faire, d’ailleurs c’est pareil si vous êtes aux abords d’un chemin rural ou communal : ils vous répondront que c’est des voies publiques et donc ils peuvent rien faire.
Ah tiens donc une bonne question au Sénat :
« »En conséquence, les parcours proposés par ces sites, même sur des voies ouvertes au public ne sont pas toujours sécurisés, n’ont pas toujours fait l’objet d’une concertation indispensable à l’acceptation locale et peuvent être la cause, en raison de l’afflux de randonneurs qu’ils provoquent, de désagréments importants pour les riverains ou les communes concernés. Outre les très nombreux commentaires parfois préoccupants quant à la sécurité des utilisateurs des itinéraires mis en ligne que l’on peut trouver sur ces sites, plusieurs exemples m’ont été rapportés de collectivités départementales qui ne parviennent pas à faire modifier certains de ces parcours dangereux ou générateurs de conflits d’usage.
Aussi, compte tenu du fait que, à sa connaissance, ces plateformes collaboratives numériques ne sont pas soumises à une quelconque responsabilité quant aux itinéraires proposés, elle lui demande de lui indiquer les dispositions qu’elle pourrait mettre en oeuvre d’une part, pour protéger ou informer les utilisateurs des risques éventuellement encourus et d’autre part, pour créer une procédure de signalement des parcours dangereux ou sources de conflits qui contraindrait à la suppression de leur référencement sur la plateforme « »
C’est dans :
https://www.senat.fr/questions/base/2024/qSEQ240411203.html