Le département du Cantal, connu pour ses paysages époustouflants et son attrait touristique, fait face à une nouvelle réalité.
En réponse aux comportements irrespectueux des visiteurs, les agriculteurs locaux ont décidé de fermer l’accès à certains sentiers.
Cette décision, bien que controversée, vise à protéger ces terres fragiles et à maintenir l’équilibre entre tourisme et agriculture.
Contexte des fermetures de chemins
Comportements problématiques des visiteurs
Les propriétaires terriens du Cantal ont constaté un nombre croissant de comportements inappropriés de la part des randonneurs et autres visiteurs.
Des incidents tels que l’intrusion sur des propriétés privées, des dégâts causés aux animaux, et un manque de respect général pour l’environnement local ont mené à cette décision drastique.
Points critiques impactés
Des sites emblématiques comme les gorges de la Cère au-dessus de Vic-sur-Cère sont particulièrement vulnérables.
La communauté locale dépensait déjà des ressources pour la maintenance des chemins et l’ajout de signalisation appropriée, mais cela n’a pas suffi.
Le parcours du GR400 a dû être modifié pour éviter des zones sensibles après de nombreux problèmes avec les visiteurs proches des burons (abris de montagne traditionnels).
Vie des agriculteurs vs flux touristique
Tensions croissantes
L’économie estivale du Cantal repose fortement sur le tourisme pédestre et les relations harmonieuses entre les agriculteurs et les touristes.
Cependant, les manquements observés ont fatigué les agriculteurs qui préfèrent désormais limiter l’accès pour éviter des dégâts supplémentaires.
Actions préventives et correctrices
- Installation de clôtures alternatives : autour des prairies pour permettre le passage sans ouvrir de portes.
- Signalisations éducatives : directive claire sur comment se comporter face aux animaux et le respect des clôtures.
- Réouverture d’anciens chemins : pour détourner le trafic des sentiers sensibles actuels.
Initiatives locales pour une cohabitation pacifique
Exemples concrets de solution
Julien Valet, un berger de Puy Mary, a installé des panneaux pour guider les randonneurs et indiquer où se trouvent les troupeaux, minimisant ainsi les perturbations.
De plus, le directeur de Coptasa Auvergne, Laurent Bouscart, utilise aussi ce type de méthodes pour gérer efficacement les estives (montagnes utilisées pour l’estivage des troupeaux), évitant ainsi toute fermeture complète tout en préservant l’environnement naturel.
Rôle crucial de l’éducation
La clé pour éviter ces blocages permanents réside dans l’éducation des visiteurs.
Informer les randonneurs et les motards sur les bonnes pratiques telles que garder les chiens en laisse, ne pas toucher les patous (chiens de berger), et refermer les portails après leur passage, pourrait amplement réduire les conflits.
Perspectives d’avenir
Opportunités d’amélioration
Pour remédier à ces tensions, plusieurs stratégies sont envisagées :
- Cohabitation par éducation : Campagnes de sensibilisation intensifiées via des sites web et des applications mobiles.
- Collaboration avec les autorités locales : Mise en place de moyens de contrôle et de médiation plus rigoureux.
- Soutien et financement : Par les collectivités pour améliorer encore les infrastructures touristiques de manière durable.
En conclusion, il est impératif de comprendre que le fragile équilibre entre les intérêts touristiques et agricoles doit être maintenu dans le Cantal.
Les incidents de comportement inapproprié nuisent non seulement aux agriculteurs mais également à la réputation touristique de la région.
Une approche holistique, basée sur l’éducation et la coopération, est essentielle pour garantir un avenir durable et prospère pour tous les acteurs concernés.
Bonjour, Nous résidons en haute corse et nous prenons soin de nos chemins ancestraux car nous sommes randonneurs et respectons cette nature.
Tout le monde paie pour l’incivilité d’une minorité encore une fois, le meilleur moyen et c’est valable pour l’ensemble du territoire c’est la répression avec des amendes très conséquentes, mais il faut une volonté politique et y mettre les moyens.
1) s’il n’y avait pas sans cesse de la publicité pour des sites d’une beauté « à couper le souffle » il y aurait moins de randonneurs ou de touristes agglutines.
2) comparer un grand domaine et un jardin ne me paraît pas très intelligent
Oui, il est normal de se protéger ainsi que son espace vital. On pourrait aussi se demander ce que font et où étaient les gardes du Parc ?. Quelques PV et la reconduction manu military de ces « touristes » avec affichage aux accueils feraient réfléchir les suivants.
Sur le Gr 400 se sont les propriétaires qui ont interdits le passage sans aucun préjudice . Je tiens à signaler que nous avons des loups et des linx en surnombre qui agressent fortement la faune attention au bétail et aux humains car ce sont des loups hybrides.