Afin de préserver l’environnement et assurer une meilleure gestion des sentiers, le gouvernement japonais va mettre en place cet été plusieurs restrictions sur les sites touristiques majeurs comme le Mont Fuji.
Parmi ces mesures, une taxe obligatoire pour accéder aux sentiers ainsi qu’une limitation du nombre de randonneurs quotidiens seront implémentées.
Que faut-il savoir sur ces nouveautés ?
Une nouvelle taxe pour accéder aux sentiers
La taxe sera imposée pour tous les randonneurs souhaitant grimper le Mont Fuji à partir de l’été 2024.
Les visiteurs devront payer cette taxe pour emprunter l’un des sentiers menant à la célèbre montagne.
Cette initiative a pour but principal de contribuer au nettoyage de la montagne et à la préservation de son environnement.
- La taxe sera obligatoire, contrairement aux dons volontaires de ¥1,000 (environ 8€) par personne encouragés depuis 2014 pour aider à la préservation du site.
- Le montant exact de cette taxe n’a pas encore été communiqué officiellement, il pourrait être similaire ou supérieur au don suggéré auparavant.
Limitation du nombre de randonneurs par jour
En plus de la taxe imposée, les autorités japonaises ont décidé de limiter le nombre de randonneurs sur les sentiers les plus fréquentés du Mont Fuji.
Le but étant également de préserver l’environnement et de garantir une meilleure expérience pour les visiteurs.
Ainsi, le nombre de randonneurs sera limité à 4 000 par jour à partir du 1er juillet, marquant le début de la saison estivale d’escalade qui dure 70 jours.
Cette mesure a été prise en raison du nombre sans précédent de visiteurs enregistrés ces dernières années, notamment sur le célèbre sentier Yoshida.
Comment fonctionnera cette limitation ?
Même si les détails concernant la mise en place de cette restriction n’ont pas encore été communiqués officiellement, on peut s’attendre à ce que les autorités mettent en place un système de réservation en ligne pour gérer efficacement cette limitation :
- Les randonneurs devront probablement réserver leur place en avance sur un site dédié.
- Il pourrait y avoir une priorité accordée aux résidents locaux ou aux groupes organisés par des agences de tourisme locales.
- Des amendes pourraient être mises en place pour ceux qui tenteraient de gravir la montagne sans autorisation.
Quelles conséquences pour les touristes ?
Ces nouvelles mesures, bien qu’elles puissent paraître contraignantes pour certains, ont pour principal objectif de protéger l’environnement du Mont Fuji et de garantir une meilleure gestion du flux de visiteurs.
Cela devrait se traduire par une expérience de randonnée plus agréable et sécurisée pour tous. Les sites du Mont Fuji sont très prisés, notamment depuis leur inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO en 2013.
- Touristes et résidents locaux devront prévoir et s’organiser en conséquence pour pouvoir accéder aux sentiers durant la période estivale.
- Il pourrait y avoir un regain d’intérêt pour les sentiers moins fréquentés ou des alternatives tout aussi intéressantes et dépaysantes dans les environs du Mont Fuji.
En conclusion, l’introduction d’une taxe et la limitation du nombre de randonneurs sont des mesures nécessaires pour préserver l’environnement fragile du Mont Fuji et assurer une expérience touristique de qualité.
Les effets de ces restrictions seront à suivre de près lors de cette nouvelle saison estivale d’escalade sur ce symbole emblématique du Japon.