Le 24 mai dernier, les secours du parc des Adirondacks (État de New York) ont reçu un appel pour le moins surprenant.
Deux randonneurs, visiblement en détresse, ont contacté les services d’urgence pour signaler la mort de leur compagnon de randonnée sur le sommet du mont Cascade, à 1 239 mètres d’altitude.
Problème : le troisième membre du groupe allait parfaitement bien… et a lui-même contacté les autorités pour confirmer qu’il n’était ni blessé ni en danger.
Le Département de la conservation de l’environnement de l’État de New York a confirmé que l’homme était sain et sauf.
Des effets secondaires en pleine montagne
Les deux premiers randonneurs avaient consommé des champignons hallucinogènes, contenant du psilocybine, avant leur ascension.
Lorsqu’un garde forestier et un agent de conservation les ont retrouvés au sommet, les deux individus étaient dans un état mental altéré, confus et paniqués.
Ils ont été escortés hors de la montagne jusqu’à une ambulance et une unité de police en attente. Leur compagnon, lui, a été raccompagné tranquillement à leur campement.
Champignons, nature et danger : un cocktail à éviter
Les environnements montagneux comme les Adirondacks peuvent abriter différentes variétés de champignons sauvages, dont certains sont hallucinogènes… mais potentiellement toxiques, voire mortels.
En 2022, un randonneur de 25 ans s’était noyé à proximité de Wallace Falls (État de Washington) après avoir consommé des champignons magiques.
En plus du risque d’accidents corporels, ces substances perturbent gravement la perception, le jugement et l’orientation – des facultés essentielles en pleine nature.
Les autorités rappellent que la psilocybine est illégale dans l’État de New York, sauf usage thérapeutique encadré. Elle n’est légale que dans quelques états comme l’Oregon (usage thérapeutique) et le Colorado (usage personnel).
Un rappel à la prudence pour tous les randonneurs
Les garde-parcs insistent régulièrement : « La météo peut changer en quelques minutes, soyez préparés », et surtout, ne prenez pas de risques inutiles.
Randonner sous l’effet de substances psychotropes, même naturelles, peut avoir des conséquences dramatiques.
Une chose est sûre : cette mésaventure dans les Adirondacks aurait pu tourner au drame. Heureusement, cette fois, plus de peur que de mal… mais une sacrée leçon pour tous les amateurs de nature et d’aventure.