La période qu’est l’automne est certainement celle qui convient le mieux à des randonnées pédestres.
En effet, passée la chaleur estivale, et avant que les chemins des vallées ne soient givrés par le froid hivernal, c’est en automne que la nature est la plus rayonnante avec ses chaleureuses couleurs.
D’autant que le sol des forêts s’emplit de champignons, et qu’une certaine faune profite de ses derniers moments d’activité en plein air avant l’hibernation.
Mais vu que l’automne est synonyme de demi-saison, il n’est pas toujours évident de trouver les vêtements adéquats à porter.
En voici donc quelques exemples qui seront parfaits pour vadrouiller à même la nature automnale.
Bien choisir ses vêtements pour se balader en automne
La saison qu’est l’automne est souvent celle qui est citée comme étant leur préférée à bon nombre d’européen(ne)s.
Cela parce qu’à l’inverse du printemps où tout bourgeonne, de l’été où tout brûle, et de l’hiver où tout se fige, elle offre un réel panel d’une nature la plus vivante qui soit.
Se balader en automne est donc un pur plaisir, pour qui aime communier avec la flore, la faune et les rivières délimitant les monts de nos si charmantes campagnes.
Oui, mais randonner en automne a aussi un certain prix : celui de se trouver soudainement sous une averse alors que le temps était plus que clément !
Et donc de passer en quelques instants seulement de températures presque élevées à d’autres bien plus fraiches.
L’on n’est donc aucunement à l’abri de changements de conditions météorologiques abruptes, c’est la raison pour laquelle le choix des vêtements portés doit être sensé.
La technique appropriée des « 3 couches »
C’est pour parer à l’éventualité d’un brusque changement de temps et donc d’une soudaine chute de température, que d’érudits randonneurs préconisent le port de 3 couches de vêtements haut du corps.
Ainsi, il est d’abord conseillé de se vêtir de sous-vêtements thermiques, qui sont agréables à porter sous des températures aussi printanières qu’hivernales.
Cela parce qu’ils sont légers en consistance, qu’ils laissent la transpiration circuler, et qu’ils sont chauds lorsque la situation l’exige. Voilà donc pour la 1re couche.
Pour la seconde, c’est de chemises ou de t-shirts en coton à manches courtes ou longues dont il s’agit, que l’on peut associer au port d’un gilet polaire à capuche, qui bien souvent suffit à réchauffer le corps et la tête.
Mais dans les cas extrêmes comme l’arrivée soudaine d’une forte averse, c’est une veste rembourrée et imperméable à capuche qui fait office de 3e couche.
Et vu que l’on ne la porte qu’en cas d’intempéries longue durée, il est recommandé que cette veste soit la plus compacte possible, afin de pouvoir se loger facilement au creux de notre sac à dos.
L’importance du pantalon long
Ce n’est plus l’été, et les fortes chaleurs sont derrière nous, il est donc inutile d’emporter shorts et pantalons courts lorsqu’on part randonner en période automnale.
Il faut donc privilégier les pantalons longs, un qui soit en matière légère, et un autre plus chaud qui puisse rivaliser face à de soudaines baisses de températures.
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Ce qui compte lorsqu’on évoque ces pantalons, c’est qu’ils soient les plus amples et confortables possibles, pour ne pas nous gêner lors d’intenses marches en montagne.
Il faut donc veiller à toujours avoir une possibilité de mouvements accrue avec nos membres inférieurs, et aussi que les coutures du pantalon ne viennent frotter des zones de notre corps, ce qui créerait bien entendu une désagréable sensation.
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Et pour celles et ceux bivouaquant à la belle étoile sous toile de tente ou au sein de refuges montagnards, le port d’un caleçon long thermique est plus que conseillé la nuit, pour la chaleur qu’il apporte à nos muscles endoloris après l’effort.
Être bien dans ses chaussures !
Il n’y a rien de plus essentiel pour se sentir à l’aise que d’être le mieux possible dans ses chaussures !
D’autant plus lorsque l’on « avale » bon nombre de kilomètres au quotidien à travers des sentiers des plus escarpés.
Il est donc capital d’être confortablement chaussé lorsqu’on part en randonnée pédestre. Et cela commence par le port de chaussettes de qualité :
L’importance de la chaussette
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Lors de cette demi-saison qu’est l’automne, nos pieds peuvent être soumis à une certaine humidité.
Au-delà des chaussures, ce sont donc nos chaussettes qui vont effectuer le travail de protection puisqu’elles sont à même la peau.
Il est donc recommandé de se munir de chaussettes spéciales randonnée, qui sont aussi légères que solides, car adaptées à l’effort, tout en laissant respirer les pieds pour plus de confort.
On trouve actuellement sur le marché des chaussettes double peau anti-ampoules, qui grâce à leur ergonomie pieds droit et gauche, sont des plus efficaces pour tracer la route sur la durée.
La sûreté grâce à des chaussures de marche
Ce sont des chaussures spécialement adaptées aux terrains glissants, car humides ou embourbés dont il faut se munir.
Qu’elles soient à tige médium ou basse, ce sont elles qui vont sécuriser au mieux notre vadrouille à travers des contrées peu explorées, et donc nous garantir de nous sortir de tous les chemins sans que nos pieds aient à subir de chocs ou de baignades imprévues.
La chaussure de randonnée en automne, c’est un peu comme le chapeau estival : cela devrait être déclaré d’utilité publique !
